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1 novembre 2025 6 01 /11 /novembre /2025 14:24

 

Les arts martiaux sont une bien ancienne « invention »…

à croire que depuis la nuit des temps, la tentation est grande de taper sur son voisin ...

( «  Je te dis qu’il est frais mon poisson ! »

  « Naaan, il est pas frais ton poisson !!! » etc.)

 

On parle le plus souvent de techniques d’auto-défense, mais… si l’on doit se défendre, c’est peut-être bien parce qu’on a été attaqué… Bref, quelle que soit l’époque, quelle que soit la situation géographique, les arts martiaux sont présents.

Pour éviter une baston générale😡, il fallait donc canaliser cette force brute et en parallèle à ces diverses techniques de combat sont nés des codes, code d’honneur, code moral, vertus martiales… quels que soient leurs noms: il fallait des règles.

 

PHOTO Xiao Long

La plus ancienne tradition martiale remonterait à 3 000 ans avant notre ère. Le kalaripayat est apparu en Inde, dans la province du Kerala. On le considère souvent comme l'ancêtre commun des arts martiaux d'Asie. Les mouvements s’inspirent des comportements animaux et les enchaînements se combinent à des exercices respiratoires ainsi qu'à une parfaite connaissance des points vitaux.

 

D'après la légende, c'est le moine Bodhidharma qui a fondé la première école de kalaripayat au Sud de l'Inde, avant de prendre la direction de la Chine… où découvrant à Shaolin des moines affaiblis par leur pratique de l’ascèse, il développa une discipline associant corps et esprit, méditation et techniques guerrières, entraînements énergétiques et exercices pour préserver la santé.

De là serait né donc le Kung fu, mettant en avant la persévérance dans l'effort sur chemin de la perfection.

 

PHOTO Xiao Long

 

Dans nos disciplines, il est question de Wǔdé.

Avez-vous déjà entendu parler de Wǔdé ? Non ? Alors, il est temps de se pencher sur ce principe.

Le mot Wǔdé  existe depuis quelques 3000 ans dit-on et dans les communautés anciennes, les dirigeants ne pouvaient être choisis que s’ils possédaient cette qualité.

 

"Wu" () signifie martial , militaire, arme, c’est le caractère que l’on trouve dans wǔ shù (arts martiaux) ; "De" () signifie vertu, moralité, coeur, bienveillance. Le plus souvent, on le traduit par « vertus martiales ».

Il n’est pas sans intérêt de souligner qu’elles sont fondamentales, même si à l’heure actuelle, on les évoque toujours – verbalement- on peut bien voir qu’en réalité, elles sont reléguées à l’arrière plan !

 

Ces règles nous viennent du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme et mettent au premier plan le respect, la bienveillance, la loyauté. Bien sûr avec le temps, les choses évoluent et peu à peu ces valeurs traditionnelles nous paraissent désuètes et il a fallu adapter le discours au monde moderne et à la diffusion des arts martiaux à travers le monde.

 

Ces qualités/vertus initiales et chevaleresques sont au nombre de six :

1, rén : bonté et bienveillance

C’est la plus élevée. Avoir un grand cœur et être bienveillant vis à vis de chacun. Les parents sont bienveillants, les enfants également, les amis entre eux, le professeur est bienveillant , l’élève également.


2 – = ordre

Il s'agit ici d’accepter la place qui nous revient dans une communauté. Professeur, élève, parents – enfants... C'est le respect implicite des règles de préséance tenant compte de la hiérarchie. Nous devons rester humbles, reconnaître nos limites et nos progrès.

 

3 – Li = politesse

Se comporter dignement, rester courtois, avoir une tenue correcte, cela est indispensable pour établir des rapports humains harmonieux, et encore plus dans le milieu des arts martiaux où la rigueur est de mise et où les règles sont strictes. Dans le milieu traditionnel des arts martiaux il est dit qu'avant la technique il faut d'abord connaître la politesse.(Ce qui peut éviter d’en venir aux mains??) Au quotidien, tous les pratiquants doivent adopter un comportement à la fois naturel, poli et correct.

 

4 – zhì = sagesse

A tout moment, il faut rester maître de soi, savoir discerner le bon du mauvais, le vrai du faux et décider de la bonne conduite à tenir. On l’avouera, ce n’est pas simple...


5 - zhōng xīn = honnêteté et loyauté.

La parole donnée doit être respectée jusqu'au bout même si cela est difficile, risqué. D'une personne sans loyauté, on ne peut attendre ni générosité, ni grandeur d'âme.

 

6 – yǒng qì = courage(s)

Le grand courage protège, vient en aide au plus faible, combat la violence, lutte pour défendre une cause juste et cela en toute circonstance. Il en va de même du "petit courage" mais celui-ci s'applique plutôt dans les cas personnels ou particuliers, l'amitié, par exemple.

 

On retrouve ce même code (bushido) au Japon, les même valeurs y apparaissent :

Les samouraïs respectent 7 valeurs incontournables : Gi : le sens du devoir – Yu : le courage – Jin : la bienveillance, la grandeur d’âme" – Rei : la politesse , l’étiquette , le respect – Makoto :) la sincérité, l’honnêteté – Meiyo : 名誉 l’honneur et enfin Chugi : 忠義 la loyauté.

 

Même si ces valeurs semblent appartenir à un lointain passé, les arts martiaux devraient les mettre en avant et les pratiquants s’en inspirer et ne pas les glisser si souvent sous le tapis- tatami ?.

L’idée de base était de poser un idéal clair. Selon cette philosophie, le pratiquant travaille sérieusement et assidûment, il donne une image honorable de la personne, de la discipline, il respecte les professeurs, les partenaires, les adversaires, il sait partager avec les autres, communiquer. Il respecte les règles et reste serein sans dénigrer les autres (ou piquer une grosse colère quand l’arbitre le sanctionne par exemple.)

 

Mais...

 

Le milieu ses arts martiaux -chinois ou japonais- n’est pas si glamour… et les batailles d’ego sont bien présentes , on se croirait parfois dans une cour d’école… (C’est moi le plus fort, d’abord ! Na!).

Il serait souhaitable que ce code moral soit dépoussiéré et remis en vigueur car les arts martiaux pourraient être une belle école de vie.

Il est vrai que l’aspect compétitif, souvent développé à outrance dans certaines disciplines , surtout pour les enfants- encourage les dérives (« Vas-y, mors z’y l’oeil » dit le coach à son protégé !).

Dès qu’il y a un enjeu, il est plus difficile de rester « cool » ! (Ah, si mon « adversaire » pouvait se prendre les pieds dans ses lacets!🏆)

Pourtant ces disciplines pourraient trouver une place de choix dans les activités des jeunes en particulier (mais pas que...) en remettant à l’ordre du jour la notion de travail, d’apprentissage progressif et sur le long terme et non pas la victoire rapide et à tout prix et en soulignant la valeur du respect- de soi et des autres.

Trop de personnes à l’heure actuelle font du zapping ; si je ne réussis pas tout, tout de suite avec un minimum d’effort, je passe à autre chose. C’est une façon de faire où il ne peut y avoir d’acquisitions réelles, solides.

On retrouve le même phénomène en domaine scolaire. Pourtant se construire , c’est avancer pas à pas, découvrir, persévérer, accepter les échecs, les conseils, surmonter les difficultés, progresser.

 

🧘

« Le contact avec l'autre et le désir de comprendre ses valeurs entraînent seuls un respect sincère. Il faut apprendre à nous apprécier, à nous admirer les uns les autres ».

 

Dalaï Lama

 

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Published by Xiao Long - dans ARTS MARTIAUX TAI JI QUAN
1 juillet 2023 6 01 /07 /juillet /2023 18:12

 

Li Jun Fan ou Li Xiao Long est une personnalité incontournable pour tout pratiquant d’arts martiaux que l’on fasse dans l’explosif ou dans le tranquille…. Il a marqué les esprits de toute une génération et a inspiré surement de nombreuses vocations.

Né une année du Dragon à l’heure du Dragon, son surnom « Xiao Long » lui va donc bien !

Et malgré ce beau nom chinois, Li Xiao Long, fils d’un comédien vedette de l’Opéra de Canton,  est américain : il est né dans le quartier de Chinatown, à San Francisco en 1940. Si je vous dis que cet homme était philosophe, artiste martial, acteur, réalisateur, producteur, scénariste et qu’il créa sa propre voie martiale, le « Jeet Kune Do »… peut-être aurez-vous deviné de qui il s’agit?

Bruce Lee !

 

Il semblerait que son prénom américain lui ait été donné par… une infirmière ! Mais, il n’en profitera pas tout de suite puisqu’il repart vers Hong Kong avec ses parents. Très tôt, il jouera dans des films hongkongais, introduit dans ce milieu par son père. Ce n’est qu’adolescent qu’il découvre la passion de sa vie : les arts martiaux.

S’il est passé par la case Tai Ji Quan, c’est le Wing Chun surtout qui va former sa technique grâce aux enseignements de Yip Man puis de William Cheung

 

Finalement, ses parents décident de renvoyer en Amérique ce fils turbulent et bagarreur, qui n’était pas sans ennemis… Bruce enseignera le Kung Fu dans les parcs et intègrera l’Université de Washington pour y étudier la philosophie.

Petit à petit son expérience personnelle et ses réflexions philosophiques le poussent à créer son propre art martial : « La voie du poing qui intercepte », le Jeet Kune Do, plus pratique, plus fluide que le Kung Fu, adapté au combat réel, où techniques de boxe anglaise, de self-défense, de Kali se côtoient. (Le JKD sera même enseigné aux Forces Spéciales américaines).

Suite à une blessure, immobilisé pendant six mois, il entreprend de mettre sur papier ses réflexions et croquis sur l’art du combat: « Tao of Jeet Kune Do ».

Il n’y a pas que le « petit » Bruce Lee bondissant et hurlant des films qui l’ont fait connaitre en Europe, c’est pourtant malheureusement souvent cette image qui domine… Bruce Lee est un vrai penseur.

« Absorbe ce qui t’est utile, rejette ce qui ne l’est pas, ajoute ta propre expérience »

Voilà  un bon résumé de sa pensée fondamentale…

Corps et esprit ne font qu’un et participent de l’Univers, on s’oublie soi-même, cette idée n’est pas nouvelle. Et la citation qui suit en rappelle d’autres plus anciennes :

« Vide ton esprit. Sois sans forme, informe, comme l’eau. Tu mets de l’eau dans une tasse, elle devient la tasse. Tu mets de l’eau dans une bouteille, elle devient la bouteille. Tu mets de l’eau dans une théière, elle devient une théière. L’eau peut couler ou elle peut tout balayer sur son passage. Sois l’eau, mon ami. »

 

Le Wu Wei, le non-agir reste la clé, pour faire face efficacement, on est relax, prêt à s’adapter, à accepter ce qui se présente. Pas de but ou de mobile, pas de calcul, le mouvement surgit du vide.

 

Pour cet esprit ouvert, il n’y a pas  un style de combat unique ou meilleur qu’un autre. Les techniques préétablies figent le corps et l’esprit. L’art martial est une expression de soi, pour cette raison se soumettre sans réflexion à une seule doctrine est un obstacle à l’épanouissement de la personne. Les techniques sont apprises pour être oubliées, ne plus avoir de techniques, c’est les avoir toutes et la réponse devient spontanée, automatique, libre.

Compréhension, expérimentation, simplicité permettent de développer une « auto-connaissance ».

 « Une fois que tu connais les racines, tu peux comprendre les bourgeons ».

 

Pour en savoir plus : le livre « Tao du Jeet Kune Do »…

 

 

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Published by Xiao Long - dans ARTS MARTIAUX
13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 15:24

Les transcriptions :

Pour ce qui est de l'orthographe, on a un réel embarras du choix avec plus ou moins de consonnes: vingtsun, wingtsun, wingtsung, yongchun, wengchun, wyngtjun, vingtjun, wingtzun, wingtschun, etc…

Certains maitres créèrent leur propre appellation contrôlée, afin de se démarquer des enseignements traditionnels.

Enfin, bref…

🌼Wing chun signifie "poing du printemps" 咏春拳, (Yǒngchūnquanen en pinyin, je n’irais pas jusqu’à vous donner la version cantonaises et je n’ai pas la version en serbo-croate !! Désolée !)

Cet art martial est parfois désigné par 永春, traduits littéralement par « printemps éternel ».

Ces techniques nous viennent du sud de la Chine et se pratiquent à mains nues ou avec armes. Répandu essentiellement à Hong Kong et Taïwan, le Wing  Chun se propage en Europe et aux USA au XXème siècle: son efficacité en intéresse plus d'un et Bruce Lee, alors à son apogée, joue aussi un rôle non négligeable dans ce phénomène d'expansion (des arts martiaux chinois en général d’ailleurs aussi) .

 

Les origines :

Le wing chun aurait été créé dans la province du Fujian en Chine il y a plus de trois siècles. L'enseignement initial était bien sûr purement oral, de maitre à élève, comme cela se faisait traditionnellement … ce qui ne nous aide pas à la collecte d’informations « fiables »  !Comme souvent, en cas de doute, on a recours aux légendes !

 

Il y en a donc une (au moins)  sur les origines du Wing Chun : Yim Wing Chun, une jeune femme, refuse la proposition de mariage d’un grand seigneur local (mauvaise idée !). Celui-ci se déclare prêt à renoncer à ce mariage à une condition : Que sa future épouse arrive à le vaincre au cours d’un combat.

Yim Wing Chun rend alors visite à une nonne bouddhiste Ng Mui et lui demande de lui enseigner l’art du combat. Et  comme on pouvait s’y attendre, la jeune femme excelle et gagne le duel et… la liberté, ce qui lui permet d’épouser quelques temps après Leung Bok Chau, qui désigna cet art martial par « Wing Chun »… Bon, mais est-ce très historique ? Le doute est largement permis, mais l’histoire est belle !

Quelle qu’en soit l’origine véritable, le Wing Chun  fait bien partie des arts martiaux qui ont été mis en sourdine lors de la Révolution Culturelle (1966-1976). De nombreux Maitres dans cet art interne/externe combiné, quittent la Chine d’alors, développant différents styles de Wing Chun.

Cependant, c’est bien le style de Yip Man qui domine et ce grâce ses anciens élèves : Bruce Lee (1940-1973) qui devient une star internationale et Leung Ting . Né en 1947, élève privé de Yip Man, il devient instructeur 20 ans après et  favorise la diffusion du Wing Chun en structurant l’enseignement de cette discipline (uniformes, grades, diplômes…).  

Les principes fondamentaux du Wing Chun sont proches de ceux des autres arts martiaux et s’appuient sur la « non force » : économie de mouvement et d’énergie, l’information qui passe par le contact est plus directe que celle qui passe par l’œil ; toujours protéger son centre en attaque et en défense ; canaliser la poussée des bras vers l’avant ; utiliser la force de l’adversaire et la retourner contre lui ; dévier la force en défense et utiliser la ligne droite en attaque (céder, renvoyer)… Gêner l’adversaire ; utiliser la masse corporelle et non la force de frappe.

Les techniques : L’exercice au mannequin de bois, Mu Ren Zhang, 木人樁, est sans doute l’aspect le plus typique de l’entrainement Wing Chun.Ces techniques de mains sont très efficaces (Chi Sao 黐手).

Les techniques de jambes… aussi !  Les « jambes collantes » sont moins connues, mais permettent d’éviter balayages et autres tentatives adverses… désagréables !

Les armes de prédilection du Wing Chun sont celles qui correspondent à ses origines Hakkas. Ce peuple vivait au bord des lacs et des mers au sud de la Chine où pullulaient les jonques fluviales et maritimes. On y pratiquait le commerce en général et … en particulier aussi (sur les « bateaux fleuris » ou « bateaux à lanternes rouges »… qui n’étaient pas les derniers, contrairement à leur dénomination… Voir les écrits de Van Gulik).

🌸En cas de mésentente, on utilisait « la perche à la fleur de prunier », une perche de plus de 4 mètres de long qui servait à faire avancer la jonque (les gondoliers pratiqueraient-ils le Wing Chun à l’ombre des ponts du Grand Canal sans que nous le sachions?).

🦋La paire de « couteaux papillons » étaient assez répandues aussi: en fait, il s’agit d’une paire de sabre d’appontage pour que les (faibles) femmes puissent dénouer sans force les nœuds marins ou trancher une corde d’appontage en cas d’urgence ! En dehors de ce contexte, ils étaient faciles à dissimuler et… permettaient de … « trancher » rapidement en cas de litige !

Le commerce, quel qu’il soit, mais surtout clandestin, n’étant pas forcément de tout repos, ces « outils » pouvaient devenir des armes utiles et redoutables !

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Published by Xiao Long - dans ARTS MARTIAUX
15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 13:04

 

Le tàijí quán est un art martial interne, ça, on le sait… mais, il n’est pas tout seul !

Les arts martiaux chinois internes ne sont pas tous aussi « connus » que le tàijí quán, ils n’en sont pas moins intéressants et  connaitre leur existence ne peut pas nuire...

Bāguàzhǎng –八卦掌  - signifie « paume des huit trigrammes ». C’est un art traditionnel, « interne » donc, tout comme le tàijí quán. Cette boxe, originaire du nord, est  liée mythologiquement aux monts  Wudang.

*Bāguà signifie donc 8 trigrammes.

Les trigrammes sont des combinaisons de « traits ».  Tout vient du Taiji (principe) qui donne le yin  (représenté par deux petits traits – un trait discontinu) et le yang (représenté par un trait unique). Ces traits se combinent (par paires/ par trois –trigrammes-, par 6 –hexagrammes). Les trigrammes sont des symboles : par exemple le Ciel (3 traits yang) ou la Terre (3 traits yin)… et chacun de ces trigrammes correspond à une orientation, (Terre=Nord ou Ciel=Sud…)

Les hexagrammes, au nombre de 64, sont le fondement du yì jīng, le « Livre des mutations ».

Comme le tàijí quán ou le xíng yì quán - , 形意拳 - « poing de la forme et de l'intention » ,  le bāguàzhǎng ne désigne pas un style unique, mais plutôt une famille d'écoles qui ont des points communs et des différences. Comme il existe de nombreuses écoles et de nombreux maitres , les positions de mains peuvent varier par exemple, ou le pas…

Un certain nombre de principes sont toutefois communs; ils sont résumés dans un texte anonyme connu sous le titre de Shi Yao Ba Fa -  十要八法 autrement dit, les Dix ordres et les huit principes comme vous l’aviez parfaitement traduit...

 

PHOTO Xiao Long

Tout est rotation, pivot ; on tourne autour d’un axe et on tourne sur soi même, le mouvement reste fluide. Le déplacement est un pas glissé, le « pas dans la boue », l’image est parlante.

 

Personnalités :

On considère Dong Hai Chuan, né dans le Hebei (1797 ? - 1882), comme le fondateur de ce style. On ne sait que peu de choses sur cet homme, artiste martial et grand voyageur, a-t-il rencontré et étudié auprès de maitres ? A-t-il été moine taoïste ? Ou criminel notoire ?

Bref, flou artistique…

Il aurait vu pratiqué deux moines taoïstes dans les monts Jiu Gong. L’histoire veut qu’il ait été surpris par ceux-ci, outrés d’être ainsi observés sans leur accord… Il devient l’élève de l’un de ces moines et suivit pendant huit ans cet enseignement. Avant de reprendre ses pérégrinations…

Il forma bien sûr de nombreux élèves par la suite.

Aujourd'hui, maître Jung Yung-Hwan 8e duan et  maître Liu Jing Ru, 8° duan (Dragon d'argent) sont les deux personnages phares de la discipline.

 

PHOTO Xiao Long

 

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN ARTS MARTIAUX

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 Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.

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