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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 14:46
PHOTO XIAO LONG

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À partir du 8 février 2016, on passe de l’année de la Chèvre de bois à l’année du Singe de feu. Il va y avoir de l’animation…

 

Qui est le Singe ?

Le Singe est lucide, intelligent, mais se sent un peu supérieur et aime plastronner. Il accumule les connaissances, est inventif et original.

Désinvolte, il aime les discussions, la concurrence et aime que l’on parle de lui. Il semble s’entendre avec tous, mais il est astucieux et souvent intéressé, même si son abord est agréable. Indépendant et personnel, il ne faut jamais rien lui imposer.

Malgré ses travers (vanité, mensonge, manque de scrupules… mais qui n’en a pas ?) on le recherche pour son intelligence, son esprit rapide et avisé, son acuité d'esprit. Le Singe aura en général une bonne situation.

 

2016 !

Pour les personnes nées pendant une Année du Singe, 2016 est une année où l’on aspirera à l’accomplissement personnel. Pour les autres signes du zodiaque chinois, l'endurance et  la patience seront à l’ordre du jour pour profiter au mieux  de l’énergie vivifiante du Singe qui apportera son aide à ses amis. 

L'année du signe du Singe apportent de la vitalité et de l'innovation dans les affaires et les relations personnelles. Ainsi, cette année sera, parait-il, propice aux rentrées d'argent au sein du foyer. Espérons cependant qu’il n’est pas question de monnaie… de singe ? 2016 sera aussi un bon moment pour les personnes qui souhaitent repenser leur quotidien et bondir hors de leur routine.

Certains nous promettent –en lien avec la conjonction Singe et feu- des conséquences négatives dans la marche du monde, des tensions politiques ainsi que des marchés financiers instables (pas le moment de passer à l’action ?!!); Mais, bon… il n’est pas besoin d’être malin comme un singe pour ressentir cette évolution. 1968 était une année sous le signe du Singe…

Le Singe … et les autres n’en resteront pas moins optimistes et sauront profiter de cette nouvelle année pleine de surprises, puisque tout le monde est d’accord sur un point : l’année du Singe, tout peut arriver (ou pas…).

Car cet animal, le Singe, est fantasque, adepte de la grimace, de l’humour, de la dérision, il est intelligent et rusé.

Le Singe a ses amis et les « experts » en horoscope leur promettent une belle année:

Le Rat, aussi malin que le singe se sentira particulièrement bien en 2016 et devrait avoir de la chance dans ses entreprises. 

Le Bœuf que le Singe taquine, cessera peut-être enfin de ruminer le passé pour profiter du présent 

Le Dragon et le Singe  feront une bonne équipe.  

Le Serpent, prudent, se fera bousculer un peu par son ami le Singe qui poussera le Serpent à prendre confiance et à tenter l’aventure.

Le Cheval bénéficiera aussi de l’influence du Singe qui l’aidera à évoluer. 

La Chèvre, qui sort de son année, est pleine de projets et son ami le Singe la soutiendra.

     Deux Singes ensemble, voilà du mouvement et du succès en vue. 

Le Chien aussi sera actif et profitera de l’influence positive du Singe.

Le Cochon, va prendre les choses en main pour atteindre ses objectifs.

Mais il n’a pas que des amis…

Le Tigre, un peu téméraire, devra modérer son enthousiasme et reprendre pied dans la réalité.

Le Chat aussi sera peut-être un peu trop confiant, il devra rester vigilant et prudent. 

Le Coq, impulsif, devra prendre le temps de réfléchir à des stratégies et ne pas chanter… trop tôt sa victoire.

… Mais tout ça, ce ne sont peut-être que des singeries….

 

 

 

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 10:26

 

L’hiver, voilà une saison où il fait bon avoir des amis…

Sui Han San You, les trois amis de l’hiver sont des plantes robustes et hautement symboliques :

Le pin tout d’abord est toujours vert, même en hiver. Cette image nous est familière aussi et notre « beau sapin, roi des forêts » (Je ne chanterai pas, promis !) est son cousin…

Rien d’étonnant donc : le pin est symbole de longévité. On retrouve le pin associé au champignon Lingzhi et à la grue en tant que symbole de longévité.

Il est aussi symbole de sagesse.

Une légende veut que sa sève se change en ambre dès que le pin atteint ses mille ans !

On dit aussi que s’il est planté autour des tombes, le conifère éloigne le Wangxiang, une créature maléfique qui a la fâcheuse habitude de dévorer le cerveau des défunts.

 

Photo Xiao Long

Le bambou aussi est un ami de l’hiver (et des pandas...) : il est flexible, solide, résistant au froid. Il est symbole de force. Comme il pousse massivement (attention où vous le plantez dans votre jardin… sous peine d’être rapidement envahi…), il est aussi devenu un symbole de fertilité, de famille heureuse et de piété filiale.

Une histoire raconte qu’un fils, pour faire plaisir à sa mère gravement malade qui souhaitait manger une soupe de pousses de bambous, se lança malgré la neige à la recherche de jeunes plants. Mais ce fut en vain. Il se mit alors à pleurer et ses larmes attendrirent le sol gelé. De jeunes pousses apparurent et grandirent si rapidement qu’il pût les cueillir le jour-même et préparer pour sa mère une bonne soupe.

 

Le prunus dont les branches servent de décorations d’intérieur lors du nouvel an est symbole de vie et de beauté… de mariage aussi : un couple représenté sous un prunus ne peut bénéficier que d’une vie longue et heureuse

 

L’association de ces trois plantes résistantes au froid : le pin, le bambou et le prunus  symbolise le soutien mutuel des hommes de bien et l’amitié qui les soudent face aux défis de la vie.

 

Les trois amis de l’hiver sont très présents dans les arts comme la calligraphie ou la peinture chinoise. Ils incarnent à eux trois les vertus de persévérance, d´intégrité et de modestie, qualités primordiales du Lettré.

 

Les trois plantes associées apparaissent pour la première fois dans un poème du poète Zhu Qing Yu 朱慶餘 (Dynastie Tang). L´artiste Zhao Mengjian 趙孟堅 (dynastie Song) et ses contemporains  rendirent populaire ce motif des « trois amis de l´hiver » en peinture.

La toute  première mention connue de ce terme se trouve dans un texte de l´écrivain Lin Jingxi  林景熙, (dynastie Song).

 

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 17:23

Si Noël est devenu un « must » en Chine, Pâques est encore peu fêté si ce n’est par la communauté chrétienne de Chine. Les messes  de Pâques ont donc bien lieu.

Pour ce qui est des œufs en chocolats, les cloches de Rome et les lapins anglo-saxons ne sont pas allés aussi loin et n’ont pas atteint la mer de Chine!

Il est vrai que les Chinois sont peu amateurs de chocolat- contrairement à nous qui en faisons une consommation industrielle (à tous les sens du terme, car il serait aventureux de croire que les maitres chocolatiers des grandes marques se promènent toques sur la tête et cuillères en bois à la main pour chouchouter leur production et emballer un par un, de leurs petites menottes blanches , les lapins et autres œufs de Pâques !)

 

Pour avoir de beaux œufs de couleur sombre, il reste cependant les œufs de 100 ans appelés Pídàn!

Eux (ces œufs), sont authentiquement chinois. Là encore, il faut être tristement réaliste : ils n’ont pas 100ans ! Ce nom leur a été donné par les étrangers fraichement (eux… œuf…euh !) débarqués en Chine, parce qu’ils pensaient ces œufs périmés et trop vieux !

Ces œufs, souvent de cane, ont séjourné quelques semaines -il paraitrait 100 jours- dans un mélange de paille de boue riche en chaux, de riz non décortiqué, de cendre de bois et de feuilles de thé. À l’abri dans des pots recouverts d’une fine couche de terre, ils macèrent tranquillement…

Puis on les sort de leur mixture et lorsqu’on les libère de leur coquille, le blanc a foncé, il est bien gélatineux (miam !), le jaune est …noir (chocolat ?) et l’odeur… très intéressante...

 

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 10:32
Photo Xiao Long
Alors, année du mouton ou de la chèvre ?

Voilà qu’une nouvelle année commence, l’année de la Chèvre ou du Mouton, le Cheval n’a qu’à retourner à l’écurie pour 12 ans...

En fait le caractère  « Yang »  représente la famille des ovins en général, alors chèvre ou mouton, c’est du pareil au même, 4 pattes,  une tête et on en fait des pullovers…. En 8ème position dans le zodiaque chinois, le mouton représente la solidarité, l’harmonie et le calme.

Voilà quelques traits particuliers des «  Moutons » (pour ménager la Chèvre, nous parlerons de Moutons… sans compter !), glanés au fil des articles les plus divers …

Les natifs des années du Mouton sont polis, doux, timides : un mouton doux comme un… agneau ? Certains disent que ce sont de bons « suiveurs », disciplinés et respectant leur chef de file (Panurge ?). Ils aiment être entourés de leurs amis, de leur famille : ce ne sont pas des solitaires !

 Peu enclin à gérer les choses eux-mêmes, ils préfèrent limiter leur champ d’action. Motivés, ils peuvent travailler avec beaucoup de dévouement et d’esprit de sacrifice, mais ils manquent souvent de méthode et gaspillent leur énergie. Ils devraient se mettre à la relaxation…

Imaginatif, le mouton serait un grand rêveur, artiste au plus profond de son être, aimant refaire le monde.  

Généreux et facile à vivre,  prévenant et altruiste, sentimental, il est aussi enclin au  pessimisme, et lent dans son comportement –parait-il…. Il peut aussi se montrer déterminé et avoir des sautes d’humeur surprenantes –lorsqu’il ne veut plus se laisser tondre ?

 La dominante de ce signe est le Yin.

PHOTO XIAO LONG

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L’année de la Chèvre :
C’est une année tranquille, parfaite pour se détendre, compliquée sur le plan politique et économique, mais très favorable aux artistes.

Chiffres fétiches : 3, 4, 5, 12, 34, 45 et 54

 

Compatibilité de la chèvre avec les autres signes chinois :
Signes compatibles : Tigre, Cheval, Singe, Dragon
Signes incompatibles : Le Coq

Désaccords plus ou moins profond avec : Rat, Buffle…

 

Xiao Long vous livre ces détails pour ce qu’ils valent, car bien sûr… tous les sites ne sont pas unanimes sur ces « informations… » Et il existe aussi des « moutons noirs »… et des brebis galeuses…

PHOTOS XIAO LONGPHOTOS XIAO LONG

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Réjouissez-vous, une nouvelle année commence, il est de bon ton de sauter... comme un cabri!
 

 

 

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 16:21

Pratiquer la Qi Gong ou le Tai Ji Quan ou méditer - ou faire les trois d’ailleurs- est une bonne chose pour notre santé physique et mentale.

Mais on peut encore ajouter un ingrédient à la recette de la longévité : la diététique… La nourriture est un des moyens d'harmoniser et de renforcer son énergie vitale, au même titre que les pratiques internes et énergétiques ou l'acupuncture. L’équilibre du Yin et du Yang, l’harmonisation des 5 éléments (Wuxing) sont ici encore les fondements du système diététique à l’extrême-orientale.

Il n’y a donc pas une seule façon correcte de se nourrir, car chacun doit adapter sa cuisine à ses propres besoins, qui varient avec le mode de vie, selon l'âge ou la saison...
 

Principes de base de la diététique chinoise :

Les deux organes principaux de la digestion sont la Rate (Terre) et l'Estomac. L’Estomac reçoit les aliments, les chauffe pour les amener à la température du corps, pour une meilleure assimilation. Le " feu digestif " nécessaire est l’énergie qui est envoyée par la Rate. Si notre énergie est bonne, la digestion sera facile, mais si notre énergie est faible, nous irons solliciter le Rein (Eau).

 

Photo Xiao Long

Manger pour récupérer de l'énergie nous fatigue, cela parait curieux mais cela explique qu’après les repas, nous aimerions bien piquer du nez tranquillement pour une petite sieste ! Nous pouvons aussi éprouver une sensation de froid : voilà qui annonce une énergie insuffisante de la Rate et du Rein. 

Plus on est fatigué, et plus on a intérêt à manger chaud : il vaut mieux de toute façon éviter le trop froid (boire un grand verre d’eau glacé n’est bon que pour les américains dont les réfrigérateurs délivrent de la glace par tonnes (j’exagère peut-être un peu ?  À peine…). La Rate n’aime pas le froid ni l’humidité en excès.

Pour que la transformation des aliments se fasse au mieux, l'Estomac ne doit pas être trop rempli, afin que les parties " subtiles " des aliments puissent être extraites.

Ces aliments doivent être de bonne qualité et devraient être utilisé le plus frais possible : une carotte a beau rester une carotte son énergie décroit et après une semaine dans un bac à légumes, toute carotte qu’elle soit, elle sera devenue toute ramollo et aura perdu sa vitalité, son « Jing ».

Pour cette raison aussi, il est préférable de consommer des aliments de saison et de la région (en plus de booster l’économie locale, vos fruits n’auront pas  vécu 10 heures de vol, 5 heures de train,  6 heures de camions, et 2 heures de triporteur avant de finir dans votre panier et vous aurez réduit votre « empreinte «  écologique sur la planète qui appréciera !)

 

Selon les principes de l'énergétique chinoise, on distingue 5 saveurs (acide, amer, douce, piquante, salée). Chacune agit sur un organe particulier : nous devons donc équilibrer ces saveurs, tout excès de l'une va avoir des conséquences sur un organe. La diversité est donc de mise (pas de régime monomaniaque !).

Consommée modérément une saveur tonifie l'organe associé, mais en excès elle le blesse.
L' acide , associé au Bois et au Foie, est astringent et il contracte.

L' amer nourrit le Cœur (Feu) ,il est asséchant et rafraîchissant .
En excès, il blesse les os.
Le doux est relaxant, et calmant. Il nourrit la Rate (Terre). En excès il la blesse et fragilise le Rein.
Le piquant est dispersant. Il fait circuler le Qi et le Sang. Il tonifie le Poumon (Métal), mais en excès, il le blesse !
Le salé ramolli, assouplit. Il tonifie le Rein (Eau), en excès il blesse le Rein, le Cœur et la Rate.

 

Les aliments sont classés selon l'effet thermique qu'ils produisent sur l'organisme.  Il y a (bien sûr !) 5 catégories : Froid, frais, neutre, tiède, chaud.

Si l'on est de nature plutôt Yang, on privilégiera les aliments de nature neutre et fraîche et on évitera les aliments chauds. Si l'on est de tendance Yin, on choisira les aliments tièdes et neutres, on évitera les aliments froids. 

D'autre part, logiquement, en hiver on privilégiera les aliments tièdes et neutres, et en été les aliments frais et neutres. Si on suit la règle du « manger de saison et de chez nous », on ne fera pas d’erreur.

Suivre les saisons signifie suivre le bon sens :

Qu’en automne : dès que le temps se refroidit, on évitera les aliments froids et on boit chaud de préférence pour limiter les risques d'accumulation d'humidité. C’est la saison du Poumon.

 

Qu’en hiver : on a besoin de restaurer l’énergie en accumulant (pas forcément sur les hanches !) ,  en stockant .On évite les aliments froids, on cuisine des aliments toniques et riches en Jing. C’est la saison des soupes, gratins, et des petits plats mitonnés. On aime aussi les graines (pas que pour les oiseaux !), les fruits secs et les légumineuses. C’est la saison du Rein.

 

 Au printemps, on aime le doux, on limite la saveur acide, pour ne pas blesser le Foie (dont c’est la saison) et pour soutenir la Rate qui aime le doux.

 

En été, les fonctions digestives faiblissent, on évite les aliments piquants et secs, on mange léger, on éviter le gras et les aliments trop riches, on consomme davantage de fruits et de légumes, pour compenser les pertes de liquides dues à la chaleur...

 

Ces règles enfin, nous aident à éviter quelques écueils :

Nous consommons généralement trop de sucre (chocolats et petits gâteaux attention !) et de sel finis les soirées chips/pizzas !), voire trop d'acide. Trop de viande, de graisses ou de lait de vache ne simplifie pas notre vie « interne »…

Pour notre digestion, il est raisonnable de limiter la consommation d'aliments très froids ou glacés, les aliments raffinés (c’est-à-dire trop transformés- et donc pauvres en « Jing ».

Bref, de tout et tout va bien ! Pas de trop, ni de trop peu… 5 saveurs, 5 natures, 5 couleurs que l’on peut déguster grâce à nos deux fois 5 doigts… et les  5 organes Cœur, Rein, Rate, Foie, Poumon sont contents (et vous aussi du même coup !).

A vos casseroles !

 

Et siouplé! on oublie les plats cuisinés surgelés…
 

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 16:30

Alors...

Le 1er octobre, la Chine a fêté la création de la République populaire de Chine… Comme chaque année, les trains, les routes, les magasins ont été pris d’assaut!

En amont des nombreuses festivités et commémorations organisées, ceux qui avaient à préparer cette fête n’ont pas chômé: des villageois de la banlieue de Beijing par exemple ont confectionné plus de 10 000 lanternes rouges (si vous n’aimez pas la couleur… c’est dur !) pour décorer les rues et les parcs de Beijing ! Et ce ne sont pas des lanternes de poches !!!

 

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 14:01

 

On en est sûr (ou presque ?), c’est le printemps ! Les oiseaux twittent (eux aussi !), les fleurs poussent, les arbres bourgeonnent… Donc, même si un bref retour du froid peut nous guetter, le processus est en route. Alors Xiao Long y va de son petit article sur le sujet !

 

Photo Xiao Long

Le printemps est lié à l’élément « Bois », la sève monte, tous les êtres vivants sortent de leur léthargie hivernale (il y a des matins où c’est plus dur…).

 

Photo Xiao Long

Photo Xiao Long

 

C’est aussi le moment où l’on vous parle de « détox », on peut nettoyer son organisme avec du boulot , euh… du bouleau, de l’artichaut, du pissenlit, divers jus d’herbes ; on peut croquer des radis, grignoter des carottes, avaler de la betterave, ingurgiter du citron… et j’en passe. Car le printemps est lié à l’organe Foie en médecine chinoise, donc, tout ce qui stimule et draine le foie est approprié. Ce nettoyage de printemps est à la mode et on en parle beaucoup.

 

Cependant nettoyer le corps ne suffit pas : il faudrait aussi nettoyer la tête ! Si on utilise le terme « détox », cela sous-entend « l’intox ». Et il ne s’agit pas des petites collines de chocolats descendus cet hiver !

Pour nettoyer la tête, c’est très simple : oubliez la lecture des journaux, quotidiens, hebdomadaires, mensuels ou bimensuels…(en cette période de disette « littéraire », la lecture du blog de Xiao Long est cependant autorisée !). Oubliez le 20H et son lot de cataclysmes, évitez le café du coin et ses « Tamaloùtoi », ses « c’taitbenmieuavant » et ses « ah, mon pov’ oùskonva !). Il faut aussi pour un temps ne plus vouloir à tout prix refaire le monde.

 

On peut très bien vivre dans un environnement moins « plombé » d’infos de tout poil, puisque de toute façon, on ne changera rien à ce qui s’est déjà passé !

Prendre de la distance, ne plus se prendre la tête : voilà la détox du mental. C’est le moment idéal pour se promener dans la (vraie) nature (on évitera  le jardin des Tuileries par un dimanche ensoleillé !), pour observer autour de soi, prendre conscience de ce renouveau qui se prépare et y participer.

 

Apprécier ce qui nous entoure, songer –à notre échelle- à le préserver et s’en donner les moyens, voilà du positif ! C’est cette Nature forte qui nous booste, en prendre soin c’est prendre soin de nous.

Et une fois le corps et l’esprit nettoyé, on pourra même faire un petit décrottage de son intérieur, appartement ou maison : le célèbre nettoyage de printemps correspond bien à cette envie de purification, de renouveau.

Certains pensent qu’à l’origine, il s’agissait de décrasser l’intérieur des habitations salies par les suies déposées par les feux de l’hiver et de ventiler un grand coup. Pour d’autres ce serait une nécessité agricole que de nettoyer et vider les caves et greniers pour les préparer aux prochaines récoltes…

On trouve aussi ce rituel de nettoyage, le 春季大扫除 , en Chine, lors de la fête du printemps, où l’on chasse la poussière et les esprits malfaisants en même temps !

ET...

Donc, c’est LE moment privilégié pour (s’)alléger !

Alors au bouleau !!! Euh… boulot !

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 18:40

 

Il est grand temps de se préparer sérieusement pour fêter l’année du Serpent d’Eau ! D’ailleurs à Kuala Lumpur ce temple est déjà décoré et prêt pour la fête.

Ce jour de l’an chinois est avant tout la fête du printemps (même si cela ne saute pas aux yeux du simple mortel qui a encore les pieds dans la neige…, ni même à ceux d’un serpent à lunettes).

L’année chinoise commence le 1er jour du 1er mois du calendrier lunaire et les festivités durent deux semaines, la fête des lanternes y mettant un terme.

L’année du serpent débutera le 10 février 2013 et s’achèvera le 30 janvier 2014.

 

Les festivités :

 

Comme chaque année, à Paris, sera organisé un défilé traditionnel dans le 13ème arrondissement et les magasins du quartier proposeront beaucoup (trop !) de bonnes choses : c’est le moment d’aller faire ses courses…

 

Les manifestations se dérouleront du 2 février au 2 mars. Le grand défilé aura lieu le dimanche 17 février à partir de 13h avec ses Dragons, ses danses et ses pétards qui chasseront les mauvais esprits – y compris ceux qui sont durs d’oreille !

 

 

Le dimanche 10 février des défilés auront lieu aussi dans les 3ème et 4ème arrondissements de Paris. Des expositions, conférences et démonstrations seront proposées jusqu’au 17 février (et même du Qi Gong ! le « Yi Jin Jing » –exercices des paysans- le mardi 13 !)

 

 

Et si vous ne pouvez aller jusqu’à la « Capitale », Xiao Long est persuadé qu’un restaurant chinois sera prêt à vous consoler et à vous accueillir pour fêter le grand jour , tentant, non?

 

PHOTO Xiao Long

 

Petit portrait du Serpent :

Le Serpent est le 6ème signe du zodiaque chinois. Si vous êtes né en 1941, 1953, 1965, 1977, 1989 ou en 2001, vous êtes un Serpent.

Le Serpent a la réputation d’être mystérieux, intuitif, intelligent, réservé, égoïste (!), séducteur mais aussi jaloux et manipulateur… Il aime la tranquillité. Sa dominante est Yin.

Il semble doté d’un grand sens des affaires. Travailleur, il réfléchit longuement avant de prendre une décision et supporte difficilement les échecs.

Les Serpents s’entendent bien avec le Buffle, le Dragon, le Lièvre et le Coq, dit-on, mais ne supporte pas les autres Serpents.

 

L’année 2013 : Calme et sagesse ?

 

D’après ses lectures, Xiao Long vous fait un résumé de ce qui est censé vous attendre :

 

Ce devrait être une année de contrastes, de hauts et de bas (perso, je ne vois pas la nouveauté, ou bien avez-eu le bonheur de connaitre une année faite exclusivement de hauts ? Voudrait-on nous faire avaler des couleuvres ? … Non, Xiao Long n’est pas une langue de vipère !).

 

La caractéristique de  cette année du Serpent serait un retour à plus de calme, un retour vers des valeurs plus profondes : on se sentira porté vers la philosophie et la méditation. Une année favorable à l’étude donc. On devrait aller vers une meilleure compréhension du monde… une meilleure connaissance de soi et des autres. Qui sait… Et si ce n’était pas un Serpent à so(r)nette(s) ?

(Désolée...  pas pu résister !!!)

 

 

 

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 14:45

Qīxī (七夕, la nuit du septième mois) ou qǐqiǎo jié (乞巧) est sans doute ce qui se rapproche le plus de notre St Valentin.  Le Japon célèbre également cette fête sous le nom de Tanabata, célébrant la rencontre de Orihime, l’étoile Véga,  et de Hikoboshi, l’étoile Altaïr.

Qixi tombe le septième jour du septième mois lunaire du calendrier chinois. Elle est donc également connue sous le nom de jour du double sept. Dans la tradition, les jeunes filles  faisaient  la démonstration de leurs compétences domestiques ce jour-là, et des rituels leur permettaient d'augurer de leur avenir matrimonial.

 Dans le passé, elles organisaient une cérémonie pour honorer Zhi Nu (voir la légende) et lui demander sagesse, dextérité et un mariage heureux.
Dans certaines parties de la province du Shandong, les jeunes filles offraient des fruits et des pains. Si des araignées tissaient une toile sur les objets sacrificiels, alors les prières étaient exaucées.
Dans d'autres régions, sept amies très proches se réunissaient pour faire des raviolis. Dans trois d'entre eux, elles mettaient une aiguille, une pièce de monnaie en cuivre et une datte rouge. Ces objets symbolisent respectivement l'agilité des doigts, la chance et un mariage proche.
Dans la Chine ancienne, il fallait être habile et astucieuse pour faire une bonne épouse et une bonne
mère… (No comment)

 

La Légende :

Une légende est liée à cette date particulière : « Le Bouvier et  la Tisserande ».

Niu Lang, un jeune bouvier, passant près d’un lac, surprend sept sœurs fées en train de se  baigner. Encouragé par son compagnon, le bœuf, il vole les vêtements des fées, se dissimule et attend.

Les sœurs fées (ne voulant pas se …mouiller ?) demandent alors  à  la plus jeune (et la plus belle bien sûr !), Zhi Nŭ, d’aller chercher leurs vêtements. Elle sort donc de l’eau. Niu Lang la surprend. La fée se voit dans l’obligation d’accepter  la demande en mariage de Niu Lang qui l’a vue ainsi dénudée. Ils vivent heureux ensemble et ont deux enfants (happy end ?).

Mais… la déesse des Cieux découvre qu'un simple mortel a épousé une des jeunes fées. Furieuse, elle prend son épingle à cheveux, et grave une large rivière dans le ciel pour séparer éternellement les deux amoureux (symbolisant les deux étoiles Véga et Altaïr), formant ainsi la Voie lactée.
Zhi Nŭ doit alors rester de son côté de la rivière, travaillant tristement sur son métier à tisser. Niu Lang la regarde de loin et prend soin de leurs deux enfants.

Cependant, une fois par an, ayant pris en pitié les amoureux, les pies se rassemblent et volent vers le ciel afin de former un pont,  permettant ainsi à Niu Lang et Zhi Nŭ  de se retrouver pour une unique nuit, la septième nuit du septième mois.

 

PHOTO Xiao Long


Aujourd’hui :

Cette année, cette fête aura lieu le 6 aout 2011.
Ces dernières années, avec la diversification des modes de vie, la Saint-Valentin est l’une des deux fêtes occidentales (l’autre est Noël) les mieux accueillies par les Chinois. Comme d’autres fêtes occidentales, la Saint-Valentin a fait ses débuts aux premières années de la décennie 1990. C’est surtout dans les grandes villes que l’on célèbre cette fête, dans les campagnes, on est encore loin de tout ça !
La presse et Internet n’hésitent pas à faire couler beaucoup d’encre, même un mois avant ces deux fêtes. Les uns mènent des discussions sur les idées les plus originales pour les célébrer. Quant aux commerçants, ils ne perdent pas une occasion de faire de la publicité…

Le marché des fleurs est très animé pour la Saint-Valentin. La rose revêt une signification particulière et coûte évidemment assez cher (deux ou trois fois plus cher qu’en temps ordinaire et son prix peut être multiplié par cinq ou six le jour même de la fête). L’année dernière, le prix d’une sorte de rose bleue a atteint 180 yuans la tige (alors que le lotus est si joli !!!). Sur  un marché de la ville de Nanjing, on en a vendu presque 10 000 !
Pour la Saint-Valentin, de grands magasins installent des comptoirs spéciaux de cadeaux ( ça, on connait !). Les restaurants occidentaux ne sont pas en reste non plus. Si l’on n’y a pas réservé de places, on n’en trouvera pas ce jour-là.

Les tenants de la tradition estiment que le 7ème jour de la 7ème lune est la date appropriée pour fêter les amoureux, même si les plus « conservateurs » pensent qu’il n’y a pas de « St Valentin » à la  chinoise : Ce n’est qu’un jour férié où les filles demandent  la sagesse à l’esprit de la tisserande.  En Chine, les fêtes importantes sont destinées à célébrer l’union de la famille ou à offrir un sacrifice aux ancêtres, à la nature et aux esprits, alors que les fêtes occidentales −Saint-Valentin, Fête des pères, Fête des mères − sont centrées sur l’humain.

Pour mieux intégrer cette fête aux habitudes chinoises, une entreprise de la province du Jiangsu a organisé un symposium pendant lequel les chercheurs ont lancé un mot d’ordre : remplacer la rose occidentale par le pois rouge ! Le pois rouge est considéré comme un objet d’amour en Chine… (Essayez voir d’offrir un kilo de pois rouges à votre chère et tendre… et attendez - ou pas ! - sa réaction….)

Au fait, pour les oublieux : c’est le 14 février!

 

 

 

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Published by Xiao Long - dans CULTURE
20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 12:51

La fête des bateaux-dragons,  duān wǔ jíe (端午節)  marque l'entrée dans les chaleurs de l'été et la saison des épidémies. Elle a lieu le cinquième jour du cinquième mois lunaire, le 16 juin cette année. De nombreuses pratiques y sont associées. Toutes ont pour but de conjurer les démons des maladies. On devait par exemple consommer du vin soufré, xióng huáng jiǔ (雄黃酒) —cette tradition tend à disparaitre de nos jours, car on a pris conscience que ce vin faisait peut-être autant de victimes que les maladies infectieuses qu'il devait éviter... 

On  fabriquait, et de nos jours encore les mères confectionnent de petits sachets de tissu (xiāng bāo 香包) remplis d'une poudre censée protéger contre les maladies l'enfant qui le porte... Les sachets sont tenus par un fil de soie et portés au cou  ou accrochés au vêtement. Ces gracieux ornements ont encore pour effet d'exorciser les démons. On décore aussi pour l'occasion la porte d'entrée avec des herbes protectrices (chāng pú, 菖蒲), de l'armoise,(ài cǎo, 艾草) et l'effigie d'un dieu pourfendeur de démons, Zhōng Kuí.

 

La tradition veut que ce jour-là, lorsque le soleil arrive au zénith, l'énergie yang (陽)  atteigne son apogée. Ce serait le seul moment de l'année où on peut aisément faire tenir un œuf debout sur sa pointe, jeu auquel se sont exercées avec plus ou moins de bonheur des générations d'enfants chinois.

 

Mais la coutume la plus remarquable reste les courses de bateaux en forme de dragon mûs par  des rameurs. La légende la plus connue, raconte qu'un ministre du roi de Chu  (Printemps et Automnes), Qu Yuan (屈原), poète à ses heures, se serait jeté dans la rivière Miluo par dépit:  ses conseils étaient négligés et son dévouement au pays mis en doute. Il se serait donc noyé!

Selon la légende, après la mort de Qu Yuan, les gens du peuple de Chu affluèrent au bord du fleuve pour lui rendre un dernier hommage et les pêcheurs conduisant leurs bateaux firent des va-et-vient sur le fleuve pour chercher sa dépouille , mais sans résultat. Pour éviter qu'il fut mangé par les poissons, on jeta alors des boulettes de riz gluant et des œufs dans le fleuve. Un vieux médecin y versa même du vin de riz pour soûler les animaux aquatiques. Dès lors, la course de bateaux-dragon, les boulettes de riz gluant et le vin de riz sont devenus des us et coutumes populaires en Chine.

Dès le début du 5e mois lunaire de chaque année, beaucoup de familles commencent à faire tremper du riz glutineux dans l'eau, laver des feuilles de roseau et faire des gâteaux triangulaires (zongzi). La coutume chinoise de manger des gâteaux triangulaires de riz glutineux s'est répandue largement en Corée , au Japon et dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est.

 

 

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