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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 15:49

On connait bien le gingembre sous sa forme confite : c’est un peu le « dessert » obligé des restaurants chinois…. On s’en sert aussi- surtout - d’épice dans la cuisine indienne et asiatique en général.

Le gingembre a la réputation d’être anti-inflammatoire, analgésique, hypoglycémiant et antimicrobien : autant de raison de se laisser tenter !

Il est largement employé en médecine traditionnelle.
Le gingembre frais est un bon antioxydant tout comme le curcuma, la coriandre, le brocoli (mais ... en  beaucoup plus vert… !)

 

On dit que Confucius en avait toujours sur sa table. Le gingembre « éclaircit » l’esprit ! On apprend donc que le grand sage se dopait ?

Il symboliserait  un caractère entier et absolu.

 

PHOTO Xiao Long

Il possèderait aussi des vertus démonifuges et lors d’une naissance, il était de bon ton en Chine du sud de suspendre un bout de gingembre frais sur la porte de sa maison ! Ainsi l’enfant était protégé.

Il faut avouer que ses formes curieuses pourraient bien impressionner plus d’un petit démon !

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Published by Xiao Long - dans SYMBOLES
3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 16:24

"Les grands bonheurs viennent du Ciel

et les petits du travail"

Photo Xiao Long

Photo Xiao Long

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 15:37

"Il faut imiter la source qui ne se tarit pas

et non l'averse qui inonde la montage"

Photo Xiao Long

Photo Xiao Long

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Published by Xiao Long
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 13:14

Qui n’a pas encore craqué pour un « lucky bamboo » avec ses tiges droites ou artistement tirebouchonnées ?  Ce « lucky bamboo » est un bambou un peu particulier : ce n’est pas un bambou… Il s’agit, en réalité, d’une plante  originaire du Cameroun appelée « dracæna sanderiana»…

 

Mais bon, on ne va pas se formaliser pour autant, d’autant plus que le Feng Shui loue ses mérites : en effet cette plante combine, à lui seul, les cinq éléments fondamentaux.

Le bois représenté par la tige de  « bambou », l’eau dans laquelle pousse la plante, la terre représentée par les cailloux au fond du vase, le métal symbolisé par le vase en verre. Si le pot est en céramique, il faudra y placer, au fond, une pièce de monnaie ou une figurine en métal. Et enfin, le feu représenté par le ruban rouge qui retient les tiges.

 

Le nombre de tiges est également important. Les plantes doivent être achetées ou offertes en  nombre impair : trois tiges pour le bonheur, cinq tiges pour la santé, sept tiges pour la richesse, neuf tiges pour la prospérité !

Le bambou apporte  fortune et prospérité. Les chinois achètent des bambous pour célébrer le démarrage d’une entreprise, l’achat d’une maison ou juste pour porter bonheur !

Si vous adoptez un lucky bamboo, vous n’aurez pas trop de travail : pas besoin d’être un expert es-verdure ! Il aime qu’on change son eau 1 à 2 fois par mois, il aime la lumière mais pas trop, et n’aime pas être collé à un radiateur en hiver… Vous pouvez ensuite le planter dans du terreau pour lui redonner un coup de jeune !

Et c’est en plus une gentille plante « dépolluante »… et en plus, on peut lui donner toutes les formes imaginables..

 

 

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Published by Xiao Long - dans SYMBOLES
22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 14:03
Photo Xiao Long

 

... Voilà une notion qui revient très souvent. C’est bien de s’entendre dire qu’il faut être enraciné, ou qu’il faut être moins « léger », encore faut-il comprendre ce concept de racines…

L’image parle d’elle-même direz-vous. Les racines évoquent les plantes, les arbres… On ne pense pas ici à ces végétaux qui n’ont que de petites radicelles, on veut évoquer plutôt le chêne solide dont les racines vont loin dans la terre (ou, un peu moins romantique, ces satanés pissenlits dont on n’attrape que la tête !)

Jing : Le corps

Dans un premier temps cet ancrage physique peut être difficile à sentir et à réaliser: Faire « prendre racine » à son corps s’apprend. Le plus simple est de commencer en statique. On cherche à se fixer dans le sol, et pour y réussir plusieurs paramètres entrent en jeu :

La détente du corps engendre une « lourdeur » dans les jambes et les pieds, posés sur le sol, sans crispation. Le poids du corps se répartit également dans les deux pieds. Les pieds forment notre base et reposent dans leur intégralité sur le sol du talon aux orteils.

Le centre de gravité se déplace vers le bas, on relâche les muscles du bassin, on gomme le creux des lombaires.

 

         Qi : La respiration

 

Pour un bon ancrage, la respiration doit nous aider aussi. Il est important de bien respirer pour développer la sensation d'enracinement. La respiration abdominale est idéale. En descendant vers l'abdomen, l’air gonfle le ventre, nous alourdit. La dilatation abdominale permet la descente du diaphragme et des énergies jusqu’au Dan Tian.

  Le Qi circule mieux, cela apaise. Cet apaisement et la détente qui en découle aident à l’enracinement.

 

Shen : … et la tête (alouette !)

 

L’esprit a aussi son rôle à jouer. Visualiser ses racines, conduire son énergie vers le sol par l’intention et se nourrir du sol est l’ancrage mental nécessaire pour s’établir, se fixer, de façon stable.

Ainsi, le corps, la respiration et l’esprit seront unis et vous serez « indéracinable » (sauf par grand vent ou tempête ?).

 

Mais cet attachement au sol ne doit pas cependant vous faire oublier votre attachement au ciel, sans quoi l’arbre ne poussera pas bien droit… et votre équilibre ne sera pas meilleur. Ne perdez pas le « fil »…

 

Les deux chemins :

Lorsqu’on parle d’enracinement, on fait le chemin « relâcher le haut pour remplir le bas ». Mais, l'énergie doit aussi s'élancer des « racines », les pieds pour aller vers le haut : ce sont généralement les pieds qui vont donner de la force au coup que transmettra la main, ou tout autre partie frappante. L'énergie provient des pieds, puis elle est dirigée par la taille avant d'être transmise par les mains.

Action !

Il est plus difficile au début de conserver cet enracinement dans l’enchainement, dans la « dynamique » (même si on ne risque pas l’excès de vitesse !).

C’est pour cette raison qu’il faut respecter les différentes phases du déplacement :

 Passer de la « position assise » quand le poids est dans la jambe arrière, à la phase où le poids du corps se déplace, doucement, graduellement d’un pied vers l’autre pied, en attendant d’atteindre la position finale, « pas de l’archer » par exemple. Si toutes ces phases - initiale, intermédiaires et finale -  ne sont pas respectées, alors on coupe ses racines, on devient « léger », et le déséquilibre nous guette (en plus !) au moindre coup de vent dans les branches. Pour ne pas rompre son « attachement » au sol, la patience dans le mouvement est de rigueur…

Alors, retrouvez vos racines…..

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 14:01

 

On en est sûr (ou presque ?), c’est le printemps ! Les oiseaux twittent (eux aussi !), les fleurs poussent, les arbres bourgeonnent… Donc, même si un bref retour du froid peut nous guetter, le processus est en route. Alors Xiao Long y va de son petit article sur le sujet !

 

Photo Xiao Long

Le printemps est lié à l’élément « Bois », la sève monte, tous les êtres vivants sortent de leur léthargie hivernale (il y a des matins où c’est plus dur…).

 

Photo Xiao Long

Photo Xiao Long

 

C’est aussi le moment où l’on vous parle de « détox », on peut nettoyer son organisme avec du boulot , euh… du bouleau, de l’artichaut, du pissenlit, divers jus d’herbes ; on peut croquer des radis, grignoter des carottes, avaler de la betterave, ingurgiter du citron… et j’en passe. Car le printemps est lié à l’organe Foie en médecine chinoise, donc, tout ce qui stimule et draine le foie est approprié. Ce nettoyage de printemps est à la mode et on en parle beaucoup.

 

Cependant nettoyer le corps ne suffit pas : il faudrait aussi nettoyer la tête ! Si on utilise le terme « détox », cela sous-entend « l’intox ». Et il ne s’agit pas des petites collines de chocolats descendus cet hiver !

Pour nettoyer la tête, c’est très simple : oubliez la lecture des journaux, quotidiens, hebdomadaires, mensuels ou bimensuels…(en cette période de disette « littéraire », la lecture du blog de Xiao Long est cependant autorisée !). Oubliez le 20H et son lot de cataclysmes, évitez le café du coin et ses « Tamaloùtoi », ses « c’taitbenmieuavant » et ses « ah, mon pov’ oùskonva !). Il faut aussi pour un temps ne plus vouloir à tout prix refaire le monde.

 

On peut très bien vivre dans un environnement moins « plombé » d’infos de tout poil, puisque de toute façon, on ne changera rien à ce qui s’est déjà passé !

Prendre de la distance, ne plus se prendre la tête : voilà la détox du mental. C’est le moment idéal pour se promener dans la (vraie) nature (on évitera  le jardin des Tuileries par un dimanche ensoleillé !), pour observer autour de soi, prendre conscience de ce renouveau qui se prépare et y participer.

 

Apprécier ce qui nous entoure, songer –à notre échelle- à le préserver et s’en donner les moyens, voilà du positif ! C’est cette Nature forte qui nous booste, en prendre soin c’est prendre soin de nous.

Et une fois le corps et l’esprit nettoyé, on pourra même faire un petit décrottage de son intérieur, appartement ou maison : le célèbre nettoyage de printemps correspond bien à cette envie de purification, de renouveau.

Certains pensent qu’à l’origine, il s’agissait de décrasser l’intérieur des habitations salies par les suies déposées par les feux de l’hiver et de ventiler un grand coup. Pour d’autres ce serait une nécessité agricole que de nettoyer et vider les caves et greniers pour les préparer aux prochaines récoltes…

On trouve aussi ce rituel de nettoyage, le 春季大扫除 , en Chine, lors de la fête du printemps, où l’on chasse la poussière et les esprits malfaisants en même temps !

ET...

Donc, c’est LE moment privilégié pour (s’)alléger !

Alors au bouleau !!! Euh… boulot !

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Published by Xiao Long - dans CULTURE
24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 18:47

Le Tai Ji Quan est un thème inépuisable. Que l’on s’y intéresse pour ses aspects martiaux ou de santé ou énergétiques, il y a toujours à découvrir sur le sujet.

 

L’enseignement …

Dans la tradition, le maitre enseignait à ses élèves par l’exemple : pas de discours superflus, juste quelques corrections et de très nombreuses répétitions… Les détails non visibles des techniques n’étaient pas révélés. Certains pensent que les tenues larges étaient là pour masquer les finesses des techniques.

Il faut préciser que la concurrence était rude et donc chacun aimait à garder ses petits secrets d’efficacité afin de conserver son « fond de commerce ». Ce n’est qu’à l’aube d’une « retraite » bien méritée que le maitre donnait les clés de son succès à son fils ou son premier élève.

Mais cette forme d’enseignement –par l’exemple seul- n’est pas forcément adaptée à notre forme d’esprit. Le fait que le mouvement soit structurellement juste ne suffit pas à nos cerveaux cartésiens sans cesse à la recherche du pourquoi et du comment. Et après tout, quel mal y a-t-il à chercher à comprendre me direz-vous ?

Xiao Long a connu une année de « tradition » à ses débuts : placé au milieu de personnes qui pratiquaient depuis quelques années, le professeur a dit à ce petit dragon curieux mais novice de « faire pareil »… Un vrai casse-tête (chinois, bien sûr).

Perdu dans un groupe qui faisait la forme 24, essayant d’imiter les autres pendant des heures… Il faut un gros capital « motivation » pour résister !!! Le risque majeur est tout de même d’être frappé par le « syndrome du périscope » (se dévisser la tête pour voir ce que fait le voisin). Sans parler de la frustration de cette caboche de petit dragon qui cherchait un sens à ce qu’il reproduisait…

L’imitation a ses limites, même si le Tai Ji Quan est une forme d’apprentissage « artistique » et que pour apprendre à peindre, on commence bien par imiter… mais il faut tout de même à un moment donné apprendre la technique et comprendre ce que l’on fait. Cette affirmation n’engage que Xiao Long, pauvre dragon aux neurones avides.

Nous ne sommes pour la plupart que de malheureux occidentaux… et dans cette fabuleuse discipline, quelques explications ne sont pas de trop si l’on souhaite faire autre chose que de gesticuler harmonieusement dans le vide! Cela ne signifie cependant pas que l’on supprime tout ressenti.

On pourrait imaginer des phases :

1. faire/ressentir ;

2. approfondir/comprendre ;

3. ressentir plus précisément (puisqu’on a compris), voire différemment ;

4. S’exprimer par l’harmonie du geste et de l’esprit…

 

La pratique…

Est un long chemin. Rien de bien nouveau dans ce domaine. Il ne faut pas attendre de résultats précis, plutôt se laisser porter, constater ses progrès parfois, accepter ses phases de « stagnation », propres à tout apprentissage.

Pratiquer est un travail… qui n’en est pas un (waouh !!! c’est presque un proverbe chinois ça !) Pratiquer ne doit pas devenir une corvée. C’est une recherche personnelle plaisante qui nous permet de vivre de plus en plus intensément ces formes codifiées. Un mode d’expression personnelle, de développement personnel.

Et, peu à peu, on se rendra compte que l’on intègre ses acquis dans la vie quotidienne dans sa façon d’être –physique et mentale- et là… ce sera déjà très bien !

 

Xiao Long pense aussi que…       

Petit Dragon évolue à présent depuis quelque temps dans les eaux profondes du Tai Ji Quan. Il sait qu’il y a encore bien des choses à découvrir et se prépare à plonger plus loin encore…

(Le tout est de ne pas perdre de vue la surface…)

 

Le Tai Ji Quan est un peu comme une langue vivante, il ne suffit pas de la parler à peu près bien pour en comprendre les finesses : il faut, à un moment donné, se rapprocher de la culture –au sens large- du pays de départ. Connaitre les noms des mouvements, leurs noms chinois par exemple, lire quelques documents sur la Chine d’hier et d’aujourd’hui aussi (en buvant une tasse de thé… chinois ?), une louche de philosophie, quelques belles légendes, un soupçon de proverbes, une pincée de films… pour se rapprocher de cette forme de pensée si différente de la nôtre, voilà un prolongement à la pratique seule.

Et,  une fois que l’on aura bien rempli sa tête, on oubliera tout ... pour  pratiquer le cœur léger.

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 12:13

Ce ne sont pas les caractères qui manquent en chinois… Les aprrendre est un gros travail pour nous pauvres occidentaux. Mais en connaitre quelques-uns n’est pas une mauvaise idée… On ne va donc pas tout de suite en apprendre 2000…juste un … double !

 

 

Ce symbole, très important dans la culture chinoise, est traditionnellement lié au mariage et représente le symbole de l’union par excellence. L’idéogramme « joie » est doublé et on aime y voir deux personnes se tenant par la main.

Le symbole du double bonheur est un cadeau traditionnel  offert aux jeunes mariés. Il est souvent utilisé pour décorer la chambre nuptiale. Cette référence au mariage remonte à une histoire ancienne, celle d’un jeune étudiant à qui il arriva deux bonheurs le même jour.

Selon la légende, 

Dans l’ancienne dynastie Tang, il y avait un étudiant qui se rendait à la Capitale pour passer l’examen. A mi-chemin, il tombe malade et trouve refuge chez un herboriste, père d’une jolie jeune fille… Ils tombent amoureux.

Alors qu’il repart pour son examen, elle lui offre un couplet extrait d’une poésie. Arrivé à la Capitale, il obtient le meilleur résultat à l’examen et rencontre l’Empereur. L’empereur s’entretient avec le jeune homme et lui demande de l’aider à compléter une poésie.

Le couplet offert par son  amie complète parfaitement la poésie de l’empereur. Le jeune homme est récompensé et obtient une position élévée dans le gouvernement. Heureux il retourne voir la jeune fille et ils se marient.

 Pour le mariage, le couple inscrit, chacun à son tour le couplet du poème qui leur a porté bonheur….  Depuis, la tradition perdure et le symbole double bonheur  écrit en rouge ou sur fond rouge symbolise cet extrait de poème copié en double par chacun des époux.

 

Ce motif est largement utilisé sous différentes formes sur les cartes de vœux, les tissus, les objets les plus divers!

Et, le double bonheur est parfois accompagné d’un phénix et d’un dragon, symbole du Yin et du Yang, de l’Impératrice et de l’Empereur…

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Published by Xiao Long - dans SYMBOLES
29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 10:10

Comment expliquer une chose complexe : mais par le biais d’une image, bien sûr ! Et dans ce domaine nos amis chinois sont des maitres.

 

Vous connaissiez l’aiguille au fond de la mer… Il en est une autre, perdue dans le coton… ne faites pas cette bobine!

On vous dira, pour définir notre discipline, que le Tai Ji Quan est l’art de concilier force et souplesse, puissance et douceur…

 Pour ce faire, l’image de « l’aiguille d’acier dissimulée dans la balle de coton » est utilisée pour éclairer le concept. Mais si cette citation  (de Yang Chen Fu 1883-1936) est connue, encore faut-il –pour pouvoir mettre en pratique cette notion- essayer de mieux comprendre dans le détail ce que l’on peut faire ressortir de cette image. Xiao Long vous livre sa version :

 

Vu de l’extérieur, le déplacement en Tai Ji Quan est doux, les techniques s’expriment souplement… Ce « coton » n’est qu’une enveloppe, cela ne signifie en rien que le pratiquant est un grand mollasson caoutchouteux (poulpe, pour rester dans le registre marin)…

Car si les membres se meuvent « comme des algues dans l’eau » (breveté Xiao Long), le centre, lui est solide : l’aiguille, l’axe du corps est stable, fort. Le corps est uni autour de cet axe et c’est en cela que réside sa force.

Ainsi, le pratiquant économise son énergie et ne s’épuise pas dans de grands mouvements violents. Cette énergie conservée dans le centre n’en sera que plus efficace lorsqu’elle sera déployée au dehors, au bon moment, de la bonne façon, au bon endroit : l’aiguille pique avec précision. Un petit noyau « atomique » en quelque sorte, concentration puis expansion.

« En accumulant la douceur, on développe la dureté » Gu Liuxin.

 

Dans la pratique, cet effet ne peut se réaliser que si la posture est correcte. Le corps doit se déplacer en harmonie (et pas une main par-ci, un pied par-là, façon puzzle…). La détente, l’élasticité, la « résilience », une respiration correcte  sont nécessaires.

Pour que ce concept ne reste pas une grande nébuleuse… Il n’y a plus qu’à… expérimenter !?

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 16:22

Voilà une évidence de plus dans le vaste monde du Tai Ji Quan…

 

Ce qui est vide n’est pas plein ! C’est un des principes de base de toute pratique, et malgré la clarté du propos… une petite explication n’est pas forcément inutile !

Les pieds…

Il n’y a pas d’hésitation possible dans la marche Tai Ji, le déroulé délicat des pieds fait transiter le poids du corps d’un appui dans l’autre et au final, un pied est « plein », donc Yang, l’autre est « vide » , donc Yin. Plus ou moins plein, plus ou moins vide, mais toujours le poids du corps est plus d’ un côté que de l’autre : il est rare dans nos formes que le poids du corps soit au final également réparti entre les deux pieds.

 

Ma Bu, la position du cavalier, est peu répandue dans nos formes – et on ne va pas s’en plaindre…(les cavaliers ont de tout petits poneys…).

 Seules les postures d’ouverture et de fermeture sont équilibrées : le poids du corps est également réparti dans les deux jambes. Et ici, en toute logique puisque l’ouverture est un préalable et va initier les déplacements Yin/Yang. La fermeture quant à elle symbolisant le retour au calme et à l’indéfini, la fin du cycle Yin/Yang.

 

Bref, si le poids du corps est dans la jambe droite : la jambe droite est « pleine », pendant que la gauche est  -donc-… « vide » ! (Super, tout le monde a suivi !)

Lorsqu’on débute dans la pratique, que l’on est encore hésitant sur les techniques et/ou que la mémorisation n’est pas parfaite, on a tendance à se positionner au milieu : comme on ne sait plus très bien dans quel sens on doit poursuivre, étant centré, on est prêt à partir dans toutes les directions. On veut la jouer « incognito », du genre : « Si je me trompe, je pourrais toujours rattraper le coup, ni vu ni connu, j’t’embrouille et les copains ne verront rien !!! ».

Ce n’est pas un bon plan ! Désolée…

Le piège est que l’on pense être plus disponible si on ne fait pas la différence entre plein et vide. Mais en réalité, c’est une mauvaise habitude que l’on prend là… C’est justement l’engagement dans le plein et le vide qui donne une indication sur la suite des évènements : Si je termine la technique avec une jambe droite pleine… c’est elle qui devra se « vider » par la suite. Si je termine un brosser de genou, jambe droite devant et remplie, je sais que je vais devoir alléger cette jambe et « alourdir » l’autre, puisque je navigue selon les règles du Yin /Yang…

 

L’alternance du vide et du plein rythme notre avancée, donne des indices pour la suite des déplacements : si je suis toujours « au milieu », comment savoir si je vais aller vers l’avant ou vers l’arrière au mouvement suivant ? J’aurais toujours un « temps » de retard, je serais moins stable. Bref… Engagez-vous !

 

Et la tête (alouette?) !

Nous avons parlé du bas….

Alors,le haut maintenant !

Tête vide ne signifie pas que votre électroencéphalogramme ressemble à une ligne droite ininterrompue :

L’esprit est « vide », libéré de toute réflexion : la tête se redresse et tend vers le Ciel et ainsi l’esprit peut s’élever. Le fameux fil qui nous relie au Ciel est là pour nous aider. Cette attitude nous permettra de laisser circuler librement le Qi et le sang.

Si la tête est « pleine » de pensées parasites, le cou, la nuque tendue, la position du corps induira des tensions qui seront susceptibles de bloquer cette circulation d’énergie et de sang.

Si la tête est légère, l’esprit reste en éveil, la concentration sans contrainte.

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN

Recherche

 Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.

Si vous voulez pratiquer le Tai Ji Quan ou le Qi Gong, allez sur le site de l'association Feng yu Long où vous trouverez toutes les informations nécessaires.

https://www.taijiqigongevreux.com/

 

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