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22 janvier 2017 7 22 /01 /janvier /2017 14:44

 

Avec le phénix, c'est l'oiseau le plus présent dans les légendes et peintures chinoises.Elle pouvait vivre 600 ans dit-on et serait un homme métamorphosé en oiseau…Elle symbolise la longévité, l’élévation de l’esprit et la sagesse…

Dans la pratique du Tai Ji Quan elle déploie ses ailes ou bien elle les rafraichit. Toujours élégante, gracieuse, la grue est un oiseau symbolique… Mais pas que… elle existe bel et bien (encore) en plume et en pattes !!!

La réserve naturelle de Yancheng est une réserve de biosphère nationale et une zone humide de la province du Jiangsu en Chine. Elle est aussi le foyer de nombreuses grues à couronne rouge. Cette zone de plage s’étend sur 582 km2 et couvre au total une superficie de 280 000 hectares. Parmi tous les sites d'hivernage Yancheng est le plus important car il accueille plus de la moitié de la population mondiale de grues à couronne rouge.

La grue à couronne rouge est considérée par les Chinois comme un symbole de bonheur, de fidélité et de longévité. Lorsque, dans un couple de grues à couronne rouge, un des compagnons meurt, l'autre décide de rester célibataire jusqu'à la fin de sa vie.

Quand on parle des grues, on pense à Lin Pu, grand poète de la Dynastie des Song. Sans aucune attache ou famille, il se divertissait en entretenant le prunier de son jardin et en élevant une grue. On dit de lui que le prunier était sa femme et la grue son enfant.

 

Aujourd’hui, la grue à crête rouge a non seulement une valeur esthétique particulière, mais aussi une valeur scientifique extrêmement importante en matière de génétique. Des recherches sur la protection des grues ont été entreprises en Chine et dans d’autres pays du monde. La reproduction et l’apprivoisement de la grue à crête rouge sont les moyens les plus importants mis en œuvre pour protéger cette espèce.

L’histoire d’une éleveuse, Xu Xiujuan, appelée la « mère de la grue, est touchante –même si il y en a plusieurs »variantes ».

Cette jeune fille, née dans une ville du nord de la Chine, adorait les grues à tête rouge depuis son enfance. Elle aurait travaillé avec son père, premier chef du centre d’élevage des grues dans la Réserve naturelle de Zhalong. Invitée à Yancheng, elle devait développer la reproduction artificielle de la grue à crête rouge, ce qui alors était encore très difficile. Elle s’attela à cette tâche sans relâche. Elle avait emporté de Zhalong trois œufs de grue et en pris soin, l’énergie consacrée à cette veille et les liens noués avec les oiseaux explique que ses collègues lui donnèrent le surnom de« mère des grues ».

 

PHOTO Xiao Long

Les œufs ont éclos. Et 83 jours plus tard, les oiseaux pouvaient prendre leur envol ! Beaucoup d’experts chinois et étrangers furent surpris de ce succès.

Un jour, en voulant sauver une grue blessée, Xu Xiujuan a glissé dans un marais (ça arrive!). La grue a été sauvée sans que la jeune fille ait pu remonter à la surface. Une chanson a été composée en son honneur.

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Published by Xiao Long - dans SYMBOLES
27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 15:49

 

Me voici
Là où le bleu de la mer
Est sans limite.

 

Taneda Santoka
(1882-1939)

PHOTO XIAO LONG

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Published by Xiao Long - dans HAIKU
15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 12:03

 

Le chemin du pratiquant de Tai Ji Quan est semé d’embûches… sinon, ce ne serait pas drôle !!

FORME :LA

On s’est tous demandé à un moment donné pourquoi ces mouvements qui paraissent si beaux et si simples sont si durs à reproduire…

 

Tout ça, c’est de la faute à notre cerveau !

Il ne voit pas le simple, il cherche à décortiquer le geste en petites séquences, en unités élémentaires : ceci est mamain droite, ceci est ma main gauche, ceci est…

. Pour « jouer le global », c’est-à-dire pour comprendre le geste comme un tout, il faudrait le répéter un certain nombre de fois (et certainement un nombre certain) pour que notre tête suive sans vouloir à toutes forces le décortiquer…

L’alternative, le plus souvent d’ailleurs, c’est cette solution qui est utilisée, et de morceler le geste, de l’expliquer dans un premier temps, puis d’y mettre de « l’huile ».

Ce mouvement est comme un énorme beefsteak (un gros potiron pour les végétariens !) : ou bien, on l’engloutit d’un coup comme un python affamé et on va mettre un certain temps pour le digérer… ou bien, on en fait des portions raisonnables et la digestion est moins difficile.
🙄

Notre cerveau ne peut enregistrer qu’un nombre limité d’informations et donc s’il se concentre sur les bras, il oublie les pieds, s’il pense à la taille, il oublie autre chose…. Il faut donc prendre le temps d’avancer : on ne peut pas capter tous les détails en une fois, c’est par petites touches que l’on s’approchera du geste juste. Et il faut aussi de temps à autre s’arrêter et observer précisément le « modèle »…

Une fois que l’on a compris l’essentiel, on se dit que le tour est joué et qu’on peut passer à l’action. Oui, mais… on a la curieuse sensation de ressembler à D2R2, charmant petit robot aux loupiotes qui s’allument…
 

🙃 C’est encore M. Cerveau qui fait des siennes… il repasse les instructions et les applique, du coup… on manque un brin de naturel… et c’est normal, car on ne connait pas encore « par cœur » le mouvement, on l’exécute volontairement et les infos arrivent les unes après les autres… Cela me demande beaucoup de concentration pour un résultat finalement assez approximatif. On reste dans le réfléchi et non dans la sensation, mais cela correspond bien aux cartésiens que nous sommes !

Certains sont au contraire de fervents adeptes du « je répète le geste dans sa globalité jusqu’à l’avoir assimilé ». Il faudra être patient et répéter longtemps en se laissant (trans)porter par le rythme, la logique naturelle du mouvement.

Chacun va trouver sa propre recette, et les 2 techniques sont bien complémentaires…

Une fois répertorié et acquis, le mouvement représente pour le cerveau une séquence, un programme qu’il lance au moment où vous le voulez…

Il suffit d’être… patient !😡

 

TRAVAIL A DEUX :

Continuons avec nos questions gênantes… Pourquoi est-ce si difficile lorsqu’on connait un mouvement de la forme de passer à son application martiale ?

C’est que d’autres facteurs sont à prendre en compte : on n’est pas tout seul ! On calcule la trajectoire du poing, on doit ajuster la distance, adapter le geste… et tous ces paramètres font partie d’un autre programme.

En réalité, il s’agit alors de « réapprendre » ce geste à deux, puisque les repères que l’on a dans la forme ne sont pas tous pertinents, et que d’autres s‘y ajoutent…

Ce qui toutefois est très positif (car je sens bien qu’il y a du mou dans les troupes et qu’on ne voit plus très bien en quoi cette discipline peut nous détendre….) c’est qu’au fil du temps, des connexions se créent et de plus en plus vite. Là aussi, on réagit de plus en plus globalement et on a de moins en moins besoin de tout décomposer.

 

Mais si!!!

🧘‍♂️ Un peu d’entrainement … et votre cerveau sera « top-forme », et … vous ne vous poserez plus du tout de questions ?

Euh, vous vous en poserez moins…

 

 

 

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 10:23

Au milieu de la casserole,

Parmi les patates –

 

Le clair de lune

 

Morikawa Kyoroku

 

PHOTO XIAO LONG

PHOTO XIAO LONG

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Published by Xiao Long - dans HAIKU
17 septembre 2016 6 17 /09 /septembre /2016 14:38

 

Art-thérapie par le coloriage… C’est dans l’air du temps !

Les publicités diverses annonce des moments de grande « zénitude » grâce aux cahiers de coloriages. Il faut le faire, tout de même : lorsqu’on est enfant, on gribouille gentiment en tirant la langue pour être plus concentré et on se fait taper sur les doigts « faut pas déborder », « faut pas appuyer si fort », « faut pas prendre plusieurs crayons à la fois »… et j’en passe… Bref, colorier est un vrai stress ! Eh bien, une fois adulte, on en redemande !!!!

Oui, mais pour le bon motif -si on peut dire- : pour se détendre ( ??!)

 

La recherche d’une harmonie globale de couleurs, le choix des couleurs qui correspondent à votre état émotionnel du moment, la concentration que cela exige… le côté ludique, créatif, la liberté d’expression… autant de facteurs qui libèreront l’esprit du reste…. Le coloriage devient un outil de développement personnel.

 

Mais il y a plus « professionnel :

Adrian Hill, un l'artiste britannique, découvre en se soignant d'une tuberculose, que dessiner améliore son état et souhaite partager cette expérience en écrivant un livre sur le sujet. Il crée ainsi « l’Art-thérapie". L’ouvrage parait en 1947 en France.

Dans les années trente, Margaret Naumburg et Edith Kramer, fraîchement débarquées aux États-Unis, jettent les bases de l'art-thérapie en Amérique. Une éducatrice et une artiste donneront deux directions différentes pour l'art-thérapie, l'art comme thérapie et l'art comme outil au service d'une psychothérapie.

L'art-thérapie s'applique dans le domaine du soin (psychique et somatique), mais est aussi présente à l'école ou à l'université (pour lever des blocages, faciliter les apprentissages, apaiser des conflits...).

 

La pratique :

Petit Dragon a reçu en cadeau un beau livre de coloriage et a décidé de se détendre en se mettant à l’ouvrage.

Cela n’a que moyennement fonctionné, il faut dire qu’il est déjà trèèèèès relax le Petit Dragon, alors devenir encore plus relax, c’est difficile…..

Xiao Long se demande d’abord, si les concepteurs de ces dessins hyper alambiqués ont essayé de les colorier…. J’ai un doute là-dessus…

D’accord, on vous préconise de ne pas vous acharner à colorier les petites surfaces de couleurs différentes… et on comprend pourquoi ! Certains endroits ne sont pas plus gros que des têtes d’épingles qui auraient fait un séjour chez les « réducteurs de têtes » !

Xiao Long vous déconseille le feutre usagé à grosse tête écrasée !!!! et préconise donc un matériel de « pointe » : crayons de couleurs et méga taille crayon… Et pour les Dragon de mon âge (pourtant pas « vieux dragons »), une super bonne paire de lunettes !!!

Petit problème aussi : le cahier ! Pour être à l’aise, on le tourne et le retourne dans tous les sens  (mieux vaut de pas choisir un 200 pages !)… On pourrait détacher la feuille peut-être… mais pour le faire proprement il faudrait que le papier en question s’y prête et l’impression fait que l’on découpe en général aussi le dessin…

Si on est très fier de son beau dessin, on voudrait l’offrir, mais en général, les feuilles sont imprimées des deux côtés… Frustrant…

Bon, tout ça pour dire qu’il faut être déjà relax AVANT de s’attaquer au boulot….. Et que l’on peut estimer avoir réussi son coup si on est resté « zen » en coloriant et qu’on le reste APRES….

 

Je plaisante (à peine).

Mais Petit Dragon reprendra ses crayons un de ces jours pour poursuivre dans son joli cahier, c’est promis !

 En attendant ... voilà le résultat de ses premiers essais :

 

RELAXATION : … OU PAS ?
RELAXATION : … OU PAS ?
RELAXATION : … OU PAS ?
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Published by Xiao Long - dans MEDITATION RELAXATION
4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 15:27

  C'est la sieste -

Je laisse l'eau des montagnes

décortiquer le riz.

 

Kobayashi Issa

 

 

 

PHOTO XIAO LONG

PHOTO XIAO LONG

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Published by Xiao Long - dans HAIKU
5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 14:22

Rien qui m’appartienne –

Sinon la paix du cœur

Et la fraicheur de l’air

Kobayashi Issa

PHOTO XIAO LONG

PHOTO XIAO LONG

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Published by Xiao Long - dans HAIKU
11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 15:02

Vivants

Tout simplement -

Moi et le coquelicot

PHOTO XIAO LONG

PHOTO XIAO LONG

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Published by Xiao Long - dans HAIKU
22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 12:42

 

Xiao Long va essayer de répondre à cette question souvent posée : C’est quoi, l’enracinement ? Ce n’est pas simple, il est plus facile de dire ce que ce n’est pas !

 

Lorsqu’on demande à un pratiquant de « s’enraciner » pour réaliser un équilibre, le plus souvent celui-ci fléchit méchamment la jambe d’appui et place tout son poids dans un malheureux genou qui se demande s’il va tenir le choc… On est dans l’effort musculaire. On fige tout. On se raidit. On « s’effondre » dans le sol… Cela ne signifie pas pour autant que l’on a trouvé ses racines…

Un peu de « science » :

Le muscle est fait de fibres musculaires contractiles et de cellules conjonctives non contractiles. L’exercice musculaire statique développe les cellules conjonctives non contractiles.

Léopold Busquet est un spécialiste de la posture et il explique la chose suivante (attention, on s’accroche…) :

De par la position de la tête, l’homme est en déséquilibre vers l’avant, la ligne de gravité passe en avant de la cheville. Ce déséquilibre permanent est compensé par une chaine de *« fascias » localisée le long du dos et sur les côtés des jambes.

De plus, le diaphragme aussi joue un rôle : les viscères sont dans une poche de liquide incompressible, A l’inspiration, le diaphragme appuie sur cette poche qui transmet la pression à la partie inférieure du bassin. En opérant une rétroversion du bassin, on favorise l’alignement des forces à cet endroit.

Dans cette optique, les muscles ne sont pas là pour tenir (statique) une posture (coûte que coûte), ils sont là pour rééquilibrer la posture ou créer le mouvement.

 

PHOTO Xiao Long

Pour faire (un peu plus) simple :

On va minimiser l’effort. On laisse faire la gravité. On se laisse aller, on s’abandonne en confiance et ce n’est plus le muscle seul, mais toute la structure osseuse et des fascias qui créent une poussée vers le haut. Les hanches sont relâchées. Les genoux sont lâchés, mais pas pliés à l’excès. Et ils vous disent merci ! Les orteils sont « collés » au sol, il se crée un petit creux au niveau de Yong Quan (source bouillonnante-R1). On s’économise et on soulage ses articulations. Voilà une façon de trouver ses racines en douceur, avec efficacité et en tout confort!

Bien, il est temps, je crois, de reposer aussi nos méninges et l’entrainement à l’ancrage commencera dès demain !!!

 

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 13:43

 

Sur le sable du rivage

à chaque trace de pas

le printemps s'allonge

 

Masaoka Shiki

PHOTO XIAO LONG

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Published by Xiao Long - dans HAIKU

Recherche

 Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.

Si vous voulez pratiquer le Tai Ji Quan ou le Qi Gong, allez sur le site de l'association Feng yu Long où vous trouverez toutes les informations nécessaires.

https://www.taijiqigongevreux.com/

 

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