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18 mai 2022 3 18 /05 /mai /2022 11:19

 

Il est agréable de se détendre et de venir pratiquer à heures fixes une ou deux fois par semaine. Mais, le Tai Ji Quan, ce n’est pas seulement un loisir, ce n'est pas qu'une pratique ponctuelle, cela peut devenir un art de vivre différemment, et sans doute bien mieux. Car une de ses premières leçons, c’est de nous apprendre à prendre le temps : il faut être patient, tranquille et concentré pour apprendre une forme.

 

Prenez plus souvent le temps de vivre et d'observer autour de vous. Redécouvrez les choses sans importance qui donne au quotidien une autre dimension (troisième et quatrième?👽).


Le matin:

Il faut se lever, et ce moment est difficile pour certains! Prenez le temps d'ouvrir les yeux, de vous étirer comme le font les chats (qui eux sont par nature d'une zénitude parfaite!) et ne foncez pas les yeux encore fermés et les articulations endolories sur votre tasse de café!

 

Photo Xiao Long

 

Vos yeux ouverts peuvent même aller jusqu'à regarder par la fenêtre et regarder le jour se lever (lui aussi). Bon, c'est d'accord, en hiver il fait encore nuit quand on se met debout! Mais l'idée est prendre le temps de reprendre pied dans la (dure?) réalité

Suggestion de Xiao Long: prévoir un poster dans la cuisine avec vue sur la nature!

Alors, je vous entends déjà, « Je n’ai pas le temps, je dois faire vite, m’occuper des enfants, aller au boulot, faire les courses, aller là ou là bas… ». Et les retraités super-occupés vont dire : «  J’ai poterie à 10h, patchwork à 11h et puis après midi rando… » 🙄

C’est vrai que les journées sont remplies, mais… prendre cinq minutes rien que pour soi au lever va donner le ton à votre journée et peut-être vous aider à prendre les choses plus sereinement.


Les pauses de matinée, du midi ou d'après midi, peuvent être de vraies pauses si on choisit de se mettre un peu au calme pour faire quelques mouvements simples de Tai Ji Quan (n'apportez pas votre épée, ce sera plus discret...) ou si l'on prend un peu de temps pour soi, pour méditer tranquillement.

Cela demande un effort au début, il faut se mettre un peu à l'écart des autres parfois, rompre avec le rythme de la journée. Mais c'est justement cette cassure qui va nous permettre de nous "régénérer". C’est beaucoup plus reposant que de se laisser aller à des discussions sur la marche inexorable du monde (qui n’est plus ce qu’il était, ma brave dame !)


Le soir, il est important avant d'aller se coucher de décompresser, d'arrêter de penser à ce qui aurait pu être, à ce qu’on aurait dû faire ou dire, ou à ce qui sera. On est juste ici, maintenant. Il faut se poser intérieurement et physiquement.

Et pourquoi ne pas passer en revue les instants agréables de cette journée. Il y en a… il faut juste les retrouver et pour cela apprendre à apprécier les petits moments positifs.
 

Photo Xiao Long


Tout au long de la journée vous avez le choix entre vous énerver, vous laisser contrarier, exaspérer par un feu rouge, un piéton trop lent, un serveur occupé ailleurs, un collègue trop bavard, un travail inintéressant, une caissière inefficace... ou réagir positivement et vous dire que si vous explosez, rien n'ira plus vite ou mieux pour autant.

Et pour patienter, visualisez quelques mouvements de Tai Ji Quan. Concentrez vous sur le moment présent, calmez vos impatiences, res-pi-rez!
Pensez à cette maxime bouddhiste:

 

"Ne laissez pas les autres marcher dans votre esprit propre avec leurs pieds sales".

(Xiao Long n'est pas à cours de conseils, pourtant je l'ai déjà vu trrrès énervé! C'est sans doute l'exception, celle qui permet de confirmer la règle...)

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
12 février 2022 6 12 /02 /février /2022 14:16

 

Il faut dix ans pour cultiver un arbre,  

cent pour cultiver un homme...

 

 

PHOTO XIAO LONG

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
12 février 2022 6 12 /02 /février /2022 14:12

 

La méditation assise et silencieuse est celle que préfèrent les Français, paraît-il. Peut-être pourriez-vous utiliser un peu de votre temps libre (ou pas… après tout le temps libre est bien celui que l’on se libère…) pour tester cette forme de recentrage agréable.

 

PHOTO Xiao Long


Il suffit de se poser, de s’asseoir confortablement (inutile d’essayer de se faire des nœuds dans les jambes avec des « Aie ! » et des «Ouah ! » pour ressembler à un yogi « pro »), il faut être à l’aise :

On peut s’asseoir sur le sol, sur un tapis, un zafu, un gros pouf,  ou sur une chaise (pas un canapé, tout de même !), dos et nuque à la verticale. Si vous êtes assis sur un siège, tenez-vous droit, sans contact avec le dossier de votre siège, et les pieds à plat sur le sol, jambes à angle droit (et non repliées sous la chaise ou chevilles croisées).

 Peu importe la hauteur de l’assise, il faut être bien pour se détendre. Si la position est contrainte ou inconfortable, ce sera contre productif puisque la détente ne pourra pas s’installer… autant aller faire autre chose !

 

Si vous êtes au sol, ancrez-vous bien dans la terre, laissez tomber les genoux : l’idéal est que les genoux soient posés au sol. Deux solutions, ou bien on est « hypersouple » et ils descendent tout seuls ou… pas. Dans ce cas, on choisira un coussin ou zafu assez haut, épais pour soulager les hanches et nous aider à libérer les genoux.

On peut aussi placer un plaid sur les jambes ou les épaules éventuellement pour que ce soit chaud et confortable. On peut rester ainsi 10, 20 30 ou 40 minutes. Soyons modeste pour commencer…

Fermez les yeux, respirez normalement. Restez autant que possible immobile, ne modifiez votre posture que si c'est absolument nécessaire, et faites-le alors en douceur, sans mouvement brusque. Concentrez-vous sur le mouvement du ventre, à chaque inspiration et expiration.

 

Au bout de quelque temps votre attention sera sollicitée par d’autres choses, lorsque cela se présente, laisser aller votre attention vers ce bruit, cette odeur, cette pensée, examinez la chose, faites-en le tour et revenez à votre respiration.

Il ne faut pas s’en vouloir de s’être laissé distraire un moment de sa respiration, on reste vigilant, on suit, on accepte ce qui passe, on est présent puis on revient au souffle.

Si la posture assise est difficile pour vous, pourquoi ne pas commencer allongé… l’essentiel est de commencer… (sans s’endormir si possible… encore que : quelle meilleure preuve de relation que de piquer un petit roupillon ?)

Facile donc ! : il n’y a qu’à se poser… Le plus difficile : se poser !

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans MEDITATION RELAXATION
5 février 2022 6 05 /02 /février /2022 12:59

 

Un chat pressé

n'attrapera pas de rats...

 

 

PHOTO XIAO LONG

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
5 février 2022 6 05 /02 /février /2022 12:55

" Zhuāngzǐ rêva qu'il était papillon, voletant, heureux de son sort, ne sachant pas qu'il était  Zhuāngzǐ  .

Il se réveilla soudain et s'aperçut qu'il était  Zhuāngzǐ.

Il ne savait plus s'il était  Zhuāngzǐ qui venait de rêver qu'il était papillon ou s'il était un papillon qui rêvait qu'il était  Zhuāngzǐ."

 

PHOTO Xiao Long

Ce "rêve" de  Zhuāngzǐ  ( 莊子 )  , date du IVème siècle avant notre ère et fait partie d'un recueil de contes allégoriques qui contient tout l'esprit du Tao. Ce texte est à la fois philosophique et littéraire et influencera nombre d’écrivains et dramaturges.

 

On ne sait que peu de choses sur cet homme qui vivait à l'époque des Royaumes Combattants (476 à 221 av. J.-C.).  

Originaire peut-être du district de l’état de Chu, il occupera une place de petit fonctionnaire avant de se retirer du monde. Comme cela est le cas pour bien d’autres penseurs, certains doutent de son existence… Toujours est-il que le texte est là ! Et pour nous, c'est ce qui compte...

 

Son œuvre est un des Classiques fondamentaux de la pensée chinoise. Il invite l'Homme au wu wei, un non-agir qui ne signifie pas passivité, mais plutôt conformité de l'action à la nature des choses et des êtres.


 

"Le rêve du papillon" est sans doute le passage le plus connu du Zhuangzi et pose la question de la nature de la réalité...

Si vous voulez  butiner plus, il vous suffit de voleter tranquillement, de vous poser chez  votre libraire et de  chercher "Le rêve du papillon", de Tchouang Tseu (et oui, une autre transcription!!!), aux éditions Albin Michel, collection "spiritualités vivantes".
 


 

 

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Published by Xiao Long - dans DES PAGES et DES IMAGES
1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 12:57

       Presque 13 ans déjà que ce blog a fait son apparition: Le blog avait besoin d'un nettoyage de printemps ( bon, ce n'est pas encore le printemps...mais il va venir!)

Beaucoup d'articles, de nombreux thèmes... pas facile de s'y retrouver! Donc, certains articles vont être revus, complétés...  et le classement simplifié. Il faut de temps à autres faire un peu de ménage...

😉

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Published by Xiao Long
1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 12:37

 

Zhu Xiao Di a repris le flambeau : Van Gulik – disparu depuis plus de 40 ans à présent-  avait su avec brio rendre vie au juge Ti, ce magistrat chinois du VIIème siècle. Nous découvrions ses enquêtes bien menées ainsi que la société chinoise sous les Tang.

L’auteur des « Nouvelles affaires du Juge Ti », Zhu Xiao Di, est un sino-américain, né à Nanjing, aujourd’hui professeur à Harvard… Grâce à lui nous retrouvons notre juge Ti dans le district de Pou Yang où il fait bon vivre. Robe de brocart vert, coiffe empesée, longue barbe noire (rien à voir avec le pirate du même nom !), intraitable, il fait régner la justice et sidère la population et ses proches par ses facultés de déductions hors du commun.

Aucun casse-tête (chinois bien sûr !) ne lui résiste et ce virtuose peut même régler une affaire sans se déplacer tant ses « petites cellules grises » sont performantes : cet Hercule Poirot de Pou Yang est étonnant.

Il y a une parenté entre ce grand juge à longue barbe et ce petit belge à fines moustaches, même si Ti adore le thé –et pas n’importe lequel : les Jeunes Pousses Duveteuses de la Province de Anhui-  et si Poirot préfère sa tisane (à chacun son addiction…).

Autre point commun entre ces deux personnages : ce n’est pas la modestie qui les étouffe et le juge Ti doit s’attendre à quelques tapes sur les doigts…

Incroyablement clairvoyant, il admire Confucius, se sent naturellement proche du taoïsme et  cherche à mieux comprendre le bouddhisme.

Ce roman est constitué de dix nouvelles. Au fil de la lecture, on constate qu’elles sont reliées entre elles, on y voit l’évolution des personnages proche du juge, ses trois femmes, ses deux aides au tribunal… les situations changent aussi et, n’étant pas suffisamment diplomate, l’étalage de ses facultés de raisonnements finira par conduire le juge Ti sur les routes : il sera muté dans les terres sauvages de Lan Fang.

PHOTO Xiao Long

Ce roman a été publié en 2010 et Zhu Xiao Di est bien digne de son prédécesseur. Ces nouvelles rendent très vivant ce juge incorruptible, conscient du rôle qu’il a à jouer dans cette société imprégnée de confucianisme, et profondément humain dans ses décisions. Les énigmes qu’il résout nous semblent encore plus proches de celles qui nous ont été transmises par la littérature chinoise.

Il semble qu’aucune suite ne soit envisagée… – dommage !

Le juge Ti, inspiré de Di Renjie (630-700),  reste un personnage très prisé en Chine, mis à l’honneur dans  de nombreuses séries et films (dont « Detective Dee » en 2010 de Tsui Hark).

Di fut un des personnages les plus célèbres du règne de l’Impératrice Wu Zetian, réputé pour son efficacité, son honnêteté.

D’autres auteurs s’y sont essayés… Mais le juge est une figure bien particulière et il ne lui est pas toujours rendu … justice !

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long
1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 12:34

 

Voilà un titre prometteur et les lecteurs ne seront pas déçus.

Cet ouvrage, coécrit par les Docteurs Angles, Darakchan et le Professeur Zhu Mian Sheng, est une bonne approche pour tous ceux qui cherchent à approfondir leurs connaissances dans ces domaines « subtils » du souffle et de l’énergie.

Le Docteur Angles est depuis longtemps élève de Maitre Zhang Guan De (créateur du Dao Yin Yang Sheng Gong, récemment décédé à l’âge de 88 ans) qui a rédigé la préface de l’ouvrage.

Le Docteur Darakchan était versé en phytothérapie chinoise.

Le Professeur Zhu est une éminente experte, elle a publié de nombreux travaux en Chine et enseigne à Paris XIII.

 

Y sont présentés les différents types de Qi Gong ainsi que les principes de bases nécessaires à une bonne pratique. Une dernière partie propose quelques exercices simples.

 Si l’on souhaite aller au-delà de la simple « gymnastique », il est un moment où il faut se pencher un peu plus (pas trop non plus….) dans la pensée chinoise et le fonctionnement de celle-ci. Ce livre a le mérite d’être abordable facilement, contrairement à bien d’autres qui ne s’adressent en fait qu’aux (déjà bien) initiés !

Si donc vos soirées « télé » ne vous satisfont plus,  ce bouquin pourra vous tenir compagnie et éclairer votre lanterne (chinoise, bien sûr !).

 

« Souffle et énergie » aux éditions du Rouergue.

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans DES PAGES et DES IMAGES
1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 12:31

 

Toujours à la recherche d’un ouvrage qui puisse expliquer clairement et précisément la place de l’énergétique dans la pratique du Qi Gong et du Tai Ji, je viens de relire le livre de Yang Jwing Ming « Le chi-kung du taichi » aux éditions BUDO.

 

Le livre :

On peut y trouver les définitions fondamentales  du Qi, des Qi Gong, des concepts de Jing, Shen, Yi, du Yin et du Yang, brefs les incontournables sont bien là ! Et les formulations sont nettes (contrairement à d’autres livres –que nous ne nommerons pas- où les explications sont si alambiquées qu’il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour espérer s’y retrouver !!!)

Mais il n’y a pas que la théorie.

Quelques exercices très intéressants sont proposés en images et reprennent les fondamentaux de toute pratique.

Ainsi, si vous êtes à la recherche de lecture, ce livre sera tout indiqué et répondra sans doute à bon nombre de vos questions.

 

L’auteur :

Yang Jwing Ming est un expert dans nos disciplines.

Originaire de Taiwan, il a appris deux styles de Shaolin ainsi que le Tai Ji Quan, le Bagua Zhang et le Qi Gong.

Il a fondé le YMAA (Yang’s Martial Arts Association) qui compte 50 écoles dans 16 pays. Il a publié plus de 30 livres. (Il n’est pas nécessaire de lire l’intégrale !!! Mais certains sont spécifiques : sur le thème de l’épée par exemple… et valent un détour).

Ainsi quelle que soit votre école, votre style… il y a des fondamentaux qui eux sont permanents et qui sont bien présentés.

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans DES PAGES et DES IMAGES
29 janvier 2022 6 29 /01 /janvier /2022 19:33
PHOTO XIAO LONG

 

Le temps passe avec la rapidité de la flèche.

En un clin d’œil, un mois s'écoule

un second lui succède

et voici que l'année est déjà terminée.

 

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES

Recherche

 Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.

Si vous voulez pratiquer le Tai Ji Quan ou le Qi Gong, allez sur le site de l'association Feng yu Long où vous trouverez toutes les informations nécessaires.

https://www.taijiqigongevreux.com/

 

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