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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 12:36

 

La première Impératrice chinoise se nommait  Wǔ Zétiān, 则天 (la seule d’ailleurs, car les femmes ne pouvait exercer le pouvoir dans le système impérial que de façon temporaire (en temps que régente) et ne pouvaient pas porter le titre « d’Empereur ».

 

 

Et pourtant, Wǔ Zétiān fonda la dynastie Zhou (la seconde), se réclamant de l’antique dynastie Zhou.

 Cet «  esprit sage » régna sous le nom d’ « Empereur Shengshen » Shèngshén huángdì, 聖神皇帝), de 690 à 705, année de sa mort : elle avait alors 81 ans !

Son père, Wu Shiyue (武士彠), devenu duc de Taiyuan en remerciement de ses actions militaires, eut trois filles de sa seconde épouse qui lui avait été « attribuée » par l’empereur, parmi elles : Wǔ Zétiān. N’étant donc pas issue d’une grande famille aux glorieux ancêtres, rien ne semblait la prédestinée à devenir Impératrice.

 

PHOTO Xiao Long

 

Comment s’y prendre pour devenir Impératrice ?

 

Wǔ Zétiān entra par la petite porte : vers l’âge de 12 ans, elle est introduite dans le « harem » de l’Empereur Táng Tàizōng (deuxième Empereur de la dynastie Tang).

Une anecdote bien connue raconte que l’Empereur Taizhong  avait un cheval appelé « Lion », il était sauvage et personne n’arrivait à le contrôler ; la belle Zétiān se proposa de dominer la bête si on lui donnait un fouet de fer, un marteau de fer et une dague. D’abord, elle aurait fouetté le cheval, puis s’il refusait toujours d’obéir, elle se proposait de le frapper avec le marteau et s’il se montrait toujours rebelle de lui trancher la gorge.

Tout en finesse…

 

On dit que le prince héritier, futur Empereur Táng Gāozōng  s’intéresse à elle.

Tàizōng décède et elle doit entrer au monastère comme toutes les autres veuves de l’Empereur…

Comme dans les bons films, les intrigues de palais vont bon train, et les jeux d’influence sont monnaie courante.

La première épouse de Gāozōng, toujours sans enfant et craignant d’être supplantée par la seconde épouse, souhaite conserver son « poste » et connaissant l’inclinaison de son époux pour Wǔ Zétiān , elle organise sa sortie du monastère. C’était l’occasion rêvée !

 

Elle était vraiment  très belle dit-on, on dit aussi qu’elle n’était pas particulièrement tendre… Elle fait tranquillement son chemin au gré des intrigues et grimpe dans la hiérarchie. Son influence sur l’Empereur s’accroit aussi au grand dam de la première épouse !

 On raconte que son premier enfant était une fille, qu’elle l’étouffa de ses mains et fit porter le chapeau à la première épouse, ce qui lui permit de prendre sa place !

 

Elle use de son influence pour discréditer les épouses gênantes qui freinent son ascension. Et la voilà, à 32 ans, première épouse de Gāozōng  …

 

La santé de l’Empereur n’est pas des meilleures et Wǔ Zétiān, dissimulée derrière un rideau participe largement aux affaires de l’État ! Et elle sait prendre de bonnes décisions dans de nombreux domaines (philosophique, agricole, militaire… Elle fit aussi beaucoup pour le statut des femmes.) et on ne peut mettre en doute l’efficacité politique de cette femme d’action que rien n’arrête.

 

.

Pour mener à bien ses projets, rien n’est exclu… Elle se débrouille pour éliminer les conseillers et  ministres encombrants, le premier fils héritier meurt un peu empoisonné, le second un peu assassiné, le troisième docile et toléré un temps, sera remplacé par son jeune frère… de toute façon, dans son testament l’Empereur  sous le charme de son épouse, exigera qu’elle reste chargée des affaires de l’État !

 

Oui, mais…

 

Elle n’est qu’une femme et une femme ne peut être Empereur…

Pour être acceptée, elle soutient le bouddhisme.

Elle fait bâtir des temples et une immense statue de Bouddha. On raconte qu'elle a  participé à la traduction d’un des ouvrages les plus importants du bouddhisme chinois. Elle dépêcha même des émissaires en Inde afin de ramener en Chine le manuscrit complet. 

En retour, les moines ont déclaré que le pouvoir divin avait été accordé à Wǔ Zétiān, ce qui légitimait donc son pouvoir. Leur aide a été essentielle.

 

PHOTO Xiao Long

 

En dehors de ces activités politiques (qui furent nombreuses, elle lança de nombreuses réformes) Wǔ Zétiān possédait quelques  qualités littéraires : elle écrivait aussi des poèmes et un bon nombre de ses poèmes ont d'ailleurs été rassemblés dans deux recueils «  Poèmes de Tang » et « Essais de Tang ». Elle avait bénéficié d’une éducation très complète et l’époque Tang est une période où les femmes étaient assez libres.

 

Pour « s’amuser » et voir Wǔ Zétiān: Film « Detective Dee »

 

 

 

 

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Published by Xiao Long - dans CULTURE
18 juin 2022 6 18 /06 /juin /2022 17:12

 

 

“On a toujours tort d'essayer d'avoir raison

devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort !”

 

Raymond Devos

 

PHOTO XIAO LONG

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
18 juin 2022 6 18 /06 /juin /2022 17:08

🤔

Si l'on ne veut pas finir tous sur les rotules, il faut apprendre à protéger ses genoux, ils le valent bien (pub!). Et comme pour les Chinois le premier signe de « vieillesse » est à chercher dans les genoux, il va falloir être attentif pour rester fringant.


Une des choses qui frappe toujours le débutant, c'est que pratiquer le Tai Ji Quan sollicite autant les jambes. On est toujours debout, genoux un peu, beaucoup ou passionnément fléchis et lorsqu'on en n'a pas l'habitude... on redécouvre l'existence de ses jambes!

 

🐼C’est à ce moment que vole en éclat le beau rêve d’activité « facile », cool, momolle et fondante : les muscles travaillent même si ça ne saute pas aux yeux !
Pour voyager longtemps dans le pays du Tai Ji Quan quelques règles de base doivent être respectées:


Le genou dans l'alignement du pied:

Le genou souffre s'il n'est pas à l'aplomb du pied, donc pas de genou dedans, pied dehors ou l'inverse, d'ailleurs ces positions sont très inconfortables et l'on doit sentir une tension anormale dans le genou s'il est mal positionné.

 

PHOTO Xiao Long


Le genou ne dépasse pas le pied:

Dans les déplacements, on opte pour un pas mesuré. Si le pas est trop court (pied posé trop près de soi) ou trop long (pied trop loin de soi), le genou ne sera pas placé correctement et le plus souvent dépassera le pied, ce qui signifie que je force sur le genou pour ramener le pied ou pour progresser.

C’est souvent dans un souci de trop bien faire que l’on laisse son genou partir au-delà du raisonnable…


Le genou a besoin d'une bonne racine:

Une bonne racine, on en parle souvent de la racine... Si le pied est bien posé, bien à plat, dans son intégralité, la racine est bonne et mon appui est équilibré, je ne forcerai donc pas trop sur le genou dans mes déplacements. Pour bien poser mon pied, je prends (racine?) le temps de dérouler doucement mon pied au sol.

Il ne faut pas oublier que « Tout ce qui est en haut dépend du bas » (proverbe faussement chinois… mais ça aurait pu !)

Si les pieds sont posés à la va vite (un comble pour un "taijiste" !!!) la cheville, le genou, la hanche… tout ce qui se trouve au dessus cherchera à compenser et ce n’est pas une bonne chose.

 

PHOTO Xiao Long


 

Le genou n'aime pas les jambes tendues:

Qui dit jambe tendue, dit articulation bloquée et ça les articulations, elles n'apprécient pas trop... En Tai Ji Quan, les articulations (toutes) ne sont jamais bloquées, car ces articulations sont des "barrages" énergétiques, et nous, nous voulons la faire circuler , l'énergie... alors les articulations restent souples! De plus des genoux souples vous aideront à garder un bon équilibre, ce qui n’est pas négligeable.

Et voilà, vous pouvez partir pour quelques décennies de pratique, C'est qu'on en parcourt des kilomètres au fil des années... Alors, prenez soin de vos genoux et ils vous le rendront bien!!!

On tombera à genou devant votre style...😮

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
11 juin 2022 6 11 /06 /juin /2022 11:41

 

Le bœuf est lent,

mais la terre est patiente.

 

 

PHOTO XIAO LONG

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
11 juin 2022 6 11 /06 /juin /2022 11:37

 

Yang Chengfu (楊澄甫, 1883-1936), petit-fils de Yang Lu Chan (dont Xiao Long a déjà parlé) était un maître de Tai Ji Quan très célèbre. 
Ce fut  l'un des premiers à adapter la pratique aux évolutions de la société en proposant cet art à un grand public en tant que technique de santé. La pratique allait ainsi pouvoir sortir des familles et se répandre auprès du grand public... 

Il est connu pour avoir "adouci" la forme qui lui venait de sa famille. Il établit la Da Jia, la "grande charpente", qui propose des mouvements et postures larges, simples, ouvertes, directes, tout en maintenant l'alignement du corps dans le mouvement.

 La pratique devient alors accessible à tous, car chacun choisit le degré de difficulté et adapte sa "hauteur" de pratique à ses capacités physiques.
 

PHOTO Xiao Long

Tout est fluide, doux, précis, sans accélération. Sont supprimés les "explosions de force" (Fa  Jing), les sauts. Les mouvements trop complexes sont simplifiés.
Il est le créateur de l'enchainement 108 mouvements (la forme 88 que nous connaissons est similaire à la forme 108 sans les répétitions).



Cet homme était donc très moderne pour son époque et permit une grande diffusion du Tai Ji Quan en Chine.

Bien sûr, les plus « puristes » diront que c’est le début de la fin, que la "martialité" est mise sous cloche et que cette façon de faire relève plus de la gymnastique que d’un art martial. Mais d’un autre côté c’est sans doute grâce à cette évolution que nous pouvons aujourd’hui pratiquer cette magnifique discipline, à laquelle nous n’aurions peut-être pas eu accès, si elle avait été réservée à une « élite » top forme/top niveau.

 

PHOTO Xiao Long

 C’est la preuve, s'il en fallait une, que le Tai Ji Quan peut évoluer dans le respect des principes fondateurs...pour le bien du plus grand nombre.

D’ailleurs, il serait totalement illusoire de croire que les maitres eux-mêmes ne fassent que répéter  et enseigner leurs formes qui resteraient identiques au fil des années : tous les maitres font évoluer leurs formes, tous les disciples/élèves de ces maitres, qui à leur tour enseignent font évoluer les techniques et ce n’est que logique : la vie change et évolue, la forme est une petite vie en miniature et elle aussi change et évolue.

 

Ce processus constant est fidèle à l’idée de mutation incluse dans le concept du yin/yang. Ce qui importe c’est de rester fidèle aux principes fondamentaux et de les respecter pour que le Tai Ji Quan reste le Tai Ji Quan et ne devienne pas autre chose.



 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
3 juin 2022 5 03 /06 /juin /2022 12:29

🤔

 

Ne dites rien des affaires dont vous avez entendu parler,

ignorez tout des affaires sur lesquelles on vous interroge,

ne vous mêlez pas des affaires qui ne vous regardent pas,

rentrez chez vous sitôt qu'il n'y a pas d'affaires.

 

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
3 juin 2022 5 03 /06 /juin /2022 12:13

Un peu de fraicheur en ce début d’été…

 

PHOTO Xiao Long

 

 « Au bord de l’eau »,  浒传 Shuǐhǔ Zhuàn, signifie littéralement « Le Récit des berges ».  C’est un roman d'aventures tiré de la tradition orale, compilé et écrit sans doute par plusieurs auteurs, mais attribué à Shi Nai'an (XIVème siècle).

Ce roman raconte l’histoire de 108 « bandits » luttant contre la corruption du gouvernement et des hauts fonctionnaires de la cour de l'Empereur. De nombreuses versions existent et cette histoire est très célèbre.

Il est donc difficile de déterminer avec certitude qui est l'auteur / qui sont les auteurs du livre. La compilation originale en 100  chapitres est attribuée à Shi Nai'an, mais certains pensent que l’auteur serait plutôt Luo Guanzhong (auteur du Roman des Trois Royaumes). Shi Nai'an ne serait alors qu'un pseudonyme pour Luo Guanzhong ?
Une autre hypothèse dit que Shi Nai'an (dont l'existence n'est pas certaine), aurait écrit les 71 premiers chapitres, et son élève Luo Guanzhong, aurait rédigé les 29 suivants. Théorie du compromis ?

Bref, peut importe en réalité, car cela n’impacte en aucune façon l’intérêt de ces écrits.

Ce roman fait partie des quatre « Classiques » de la littérature chinoise à côté de « L’histoire des Trois Royaumes » (qui mérite aussi le détour !), du « Rêve dans le pavillon rouge » et de « La  Pérégrination vers l’Ouest ».

L'ouvrage est la source d'innombrables expressions littéraires ou populaires et on retrouve souvent sous forme de pastiche, des scènes connues dans des publicités, des dessins animés, des clips vidéo.

 

PHOTO Xiao Long

De nombreuses adaptations télévisées du livre ont été réalisées en Chine et à Hong Kong tout comme au Japon où une série de jeux vidéo  nommée « Suikoden » (Le récit des berges) a vu le jour. Car l'histoire des 108 bandits de Liangshan a connu un grand succès au Japon, où de nombreuses traductions et versions ont été éditées. Au fur et à mesure, les héros ont eu tendance d’ailleurs à être assimilés à des Japonais, mais on ne va pas … chinoiser !

Chez nous est sorti il y a déjà un moment le film «  Les 108 Rois-Démons » qui prend aussi cette histoire pour toile de fond.

Un peu d’histoire :

Song Jiang, le chef des bandits, est un personnage historique, chef d'une rébellion sous les Song qui réussit à s'emparer de la capitale orientale, l'actuelle Kaifeng et de la Province du Hebei. Les troupes de l'Empereur mirent des années à le vaincre. Sa bande céda face à l'armée de l'empereur en 1121.

Bien qu'imprégnés de valeurs morales et d'un grand courage, ils sont poussés dans la clandestinité par les cadres corrompus de l'administration de l'époque (Song du Nord). Les 108 héros arriveront à obtenir une amnistie de l'empereur, chose que désire plus que tout leur leader Song Jiang. Ils se battront ensuite pour l'Empire, obtenant honneurs et la sympathie du peuple. Happy end donc !

 

PHOTO Xiao Long

108 !

Cent-huit est un nombre important dans les croyances chinoises, et on le retrouve souvent. Le chapelet bouddhiste compte 108 grains. On sonne les cloches 108 fois, certains taolu traditionnels comportent 108 mouvements…C’est le nombre d'étoiles sacrées dans l’astrologie chinoise…. Les bandits les plus populaires de Chine ne pouvaient qu'être cent-huit.

Trente-six d'entre-deux sont liés aux astres célestes, ce sont les « meneurs » ; soixante-douze autres, moins puissants, sont liés aux astres terrestres, ce sont les forces « actives ».

Parmi les 36 premiers, on trouve : Tête de Léopard, la Licorne de Jade, Le Dragon Bleu, Le Pèlerin (Wu Song que nous connaissons bien puisque certains mouvements de Qi Gong Dao Yin Yang Sheng Gong le mentionnent dans leur nom !) et bien d’autres aux noms tout aussi évocateurs…

Parmi les 72 « lieutenants », on citera Le Général tacticien, Éventail de Fer, Moustaches pourpres…. Les exploits de chacun, leur rencontre et leur combat commun sont racontés en détails.

 

Les traductions du livre

Le livre Au Bord de l'eau a été traduit dans de nombreuses langues. L'une des premières traductions en anglais fut celle de la célèbre américaine Pearl S.Buck.
La version la plus appréciée des Chinois  a été traduite intégralement en français par Jacques DARS (Gallimard dans la Pléiade) 

Bonne lecture !

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Published by Xiao Long - dans DES PAGES et DES IMAGES
26 mai 2022 4 26 /05 /mai /2022 13:31

🗻

Une terrasse

de neuf étages

commence par un tas de terre.

 

 

 

PHOTO XIAO LONG

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
26 mai 2022 4 26 /05 /mai /2022 13:27

 

Est-il vraiment nécessaire de "chinoiser" pour savoir quelle est LA  Forme, La Vraie, la seule?

En réalité, peu importe, il n’y en a pas ! 85, 88, 103,108... Les styles sont nombreux, les écoles variées, les formes multiples, des longues, des courtes, des lentes, des rapides…  Que l'on déroule une forme courte en 8 mouvements ou une forme plus longue, le principe fondamental est identique. Et c’est bien ça qui compte !

 

L'enchainement est un tout, un univers à lui tout seul, un petit monde parallèle, ici, maintenant et... hors du temps. Au début, il n'y a rien, puis il y a le mouvement, puis on revient à son point de départ et à la fin, il n'y a plus rien de nouveau. C'est un cercle parfait. C'est l'image d'une vie.

 

Un enchainement est un ensemble de mouvements qui n'en  forment qu'un seul (Enfin, après quelques heures de vol tout de même!)

 

PHOTO Xiao Long

Chaque mouvement possède bien un début et une fin, une phase préparatoire  et un aboutissement et pourtant ces mouvements sont si liés, si finement reliés les uns aux autres, comme les perles d'un collier sur un fil invisible... que l’on a l’impression qu’il n’y en a qu’un seul.

 

C'est toute une technique que d'enfiler des perles! Il y a l'art et la manière...

 

Pour que le collier soit beau, on ne peut mélanger les grosses perles aux petites:

Pour un enchainement harmonieux selon les principes de notre école, le pratiquant reste toujours au même niveau, pas de fonction "yoyo"(même si dans la vie, il y a des hauts et des bas, dans la forme règne une belle uniformité). Si les jambes ne sont pas encore assez solides, on ne descend pas trop bas pour pouvoir conserver le même fléchissement tout le temps de l'enchainement (ce qui permet aussi d’être relax et de ne pas avoir à se demander quand est-ce qu’on va pouvoir se « relever »).

 

PHOTO Xiao Long

 

Le fil du collier est bien rempli, on ne laisse pas d'espace entre les perles, on ne crée pas de vide entre chacun des mouvements, pas de coup d’arrêt intempestif, un mouvement se fond dans l'autre, dans la douceur de la transformation, on ne marque pas de coupure entre les différents mouvements. La respiration fait le lien. La circulation énergétique renforce le fil invisible qui maintient le tout.

 

Ce collier-là n'apprécie pas les perles multicolores, il préfère les nuances d'une même teinte, un rythme constant, homogène. Chaque perle est unique et se fond pourtant dans le tout.

Allez, on suit, on ne perd pas le fil... On ne roule pas sur les perles...

 

L'artisan est concentré sur son travail, donc il ne prend pas n'importe quelle perle tout en discutant avec son voisin de gauche ou en regardant ce que fait le voisin de droite (ou l'inverse, au choix...), son esprit est tout entier tourné vers son activité. 

 

Et enfin, pour poser le fermoir, pas de précipitation, il n'y a pas d'urgence, on ne fait pas le nœud n’importe comment. On prend son temps jusqu'au bout!

 

Et voilà un collier parfait !

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
18 mai 2022 3 18 /05 /mai /2022 11:50

 

 

Il faut rajouter de la vie aux années et non des années à la vie.
 
 
PHOTO XIAO LONG

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES

Recherche

 Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.

Si vous voulez pratiquer le Tai Ji Quan ou le Qi Gong, allez sur le site de l'association Feng yu Long où vous trouverez toutes les informations nécessaires.

https://www.taijiqigongevreux.com/

 

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