"Le cupide regarde le monde
à travers
le trou carré des sapèques".
"Le cupide regarde le monde
à travers
le trou carré des sapèques".
Qui n’a pas un jour, utilisé du baume du tigre ? Mais d’où vient le baume du tigre de Aw ?
Voilà un curieux personnage!
Entrepreneur et philanthrope Aw Boon Haw (胡文虎 , pinyin : Hú Wénhǔ , né en 1882 à Rangoon (Birmanie), mort en 1954 à Hong Kong) a créé et commercialisé le fameux "Baume du tigre", appelé souvent "Baume chinois". Fils d'un Birman chassé de Chine, qui exerçait la profession d'herboriste, il développa une grande curiosité pour les plantes médicinales. Il hérita avec son frère de l'officine paternelle et développant les recherches de son père, lança une pommade fortement mentholée censée tout soigner (ou presque) migraines, états grippaux, douleurs articulaires, musculaires...
Ce baume miraculeux fut baptisé "Baume du Tigre" (peut-être un clin d'œil avec son prénom, Wen Hu? Hu signifie "tigre". Même s'il parait que cette recette n'est pas inédite et qu'elle s'inspire largement de celle d'un baume inventé par le médecin et herboriste de l'Empereur (de Chine bien sûr, même si on ne nous dit pas lequel...), Aw eut du succès jusqu'en Chine et à Hong Kong.
Ne reculant devant aucun sacrifice pour faire sa "pub", il ouvrit à Singapour puis à Hong Kong des jardins publics décorés de nombreux tigres, dragons et autres figures mythologiques (Le "jardin du baume du tigre" à Hong Kong, mais oui, ce n'est pas une blague! Un peu kitsch quand même...), il lance même des journaux ("Sing Tao" en 1939 et "Hong Kong Standard" en 1949, il financera aussi de nombreuses écoles en Chine, et se montrera généreux mécène pour les cercles littéraires...
Bref, grâce à ce "miraculeux" mélange de camphre, menthol, clou de girofle, menthe, cajeput, cannelle et j'en passe, tous les pratiquants de Tai Ji Quan peuvent soulager leurs muscles et leurs articulations endolories après les cours d'une intensité fulgurante J (!)… ou s'y préparer...
"Les paroles qui résultent
des cœurs unis
Sont odorantes
comme des parfums".
Confucius
L’échauffement “physique” est une nécessité évidente avant de se mettre à un enchainement. Il n’est cependant pas suffisant, car il faut aussi « échauffer » l’esprit, le mettre en condition pour une meilleure pratique. Une sorte de sas de décompression s’avère nécessaire pour apprendre à laisser le monde tourner au dehors et se re-centrer, se reporter au-dedans.
Les » poèmes » de Me ZHANG Guan De se récitent systématiquement en préparation puis en ouverture de forme. Nous pouvons quel que soit notre « style » les utiliser ou nous en inspirer pour placer le corps et calmer l’esprit.
Avant de commencer un enchainement et après s’être convenablement échauffé –bien sûr- on récite d’abord mentalement le poème suivant :
(En version originale, ou bien juste les sous-titres… au choix !):
BIN BU ZHAN LI
DEBOUT, PIEDS JOINTS,
SHEN ZHONG ZHENG
LE CORPS EST DROIT ET CENTRE
QI SHEN DAN TIAN
L’ENERGIE EST AU DAN TIAN
TI FAN SONG
LE CORPS EST DETENDU, RELACHE
SHE DI SHANG ER
LA LANGUE APPUYEE EN HAUT
TONG DU REN
LA CIRCULATION S’ETABLIT DANS DU(MAI) ET REN (MAI)
JING SHEN NEI SHOU
GARDER L’ESSENCE ET L’ESPRIT AU-DEDANS
Quelques précisions :
REN et DU sont les deux vaisseaux conception (Ren Mai) et gouverneur (Du Mai). La langue, en se plaçant en contact avec le palais, permet de les connecter et l’énergie peut alors circuler librement. La communication est établie.
Ce poème permet de passer en revue les points importants avant toute pratique. C’est une sorte de rappel pour prendre une position de corps correcte et pour orienter déjà l’esprit vers la concentration.
Après cette poésie préparatoire, on récite un second poème. Ce poème d’ouverture donne la clé de la réussite : un cœur calme, un esprit clair… Un avant-goût de la détente que procurera la pratique.
YE LAN REN JING
LA NUIT TOMBE, SILENCE,
WAN LU PAO
OUBLIE LES 10.000 SOUCIS DE LA VIE
YI SHOU DAN TIAN
L’ESPRIT EST AU DANTIAN
FENG QI QIAO
LES 7 ORIFICES DU VISAGE SONT CLOS
HU XI XU HUAN
LA RESPIRATION SE CALME
DA QUE QIAO
LE PONT DE PIES EST DRESSE
SHEN QING RU YAN
LE CORPS S’ALLEGE ET S’ENVOLE
PIAO YUN XIAO
COMME L’HIRONDELLE VOLE VERS LES NUAGES
Quelques précisions :
Les 10 000 soucis : Il n’y en a pas sans doute 10 000, quoique… Les Chinois utilisent ce nombre pour indiquer la multitude.
Les 7 orifices du visage : les 2 yeux, les 2 oreilles, les 2 narines et la bouche sont « clos », on reste à l’intérieur, on ne voit plus l’extérieur, on n’entend plus rien, aucune odeur (!) ne nous dérange, la bouche est fermée. La concentration n’est possible que si l’extérieur ne nous perturbe pas, où que nous soyons, quoiqu’il se passe autour de nous. Il n’est pas facile tous les jours de trouver un havre de paix pour pratiquer, mais le bruit des voitures, du cours de salsa à côté ou la télé du voisin dur de la feuille ne doit pas nous empêcher de nous détendre, même s’il est bien plus facile de se concentrer, seul, au sommet d’une montagne isolée et silencieuse…
Le pont de pies : Cela signifie que la langue est en contact avec le palais, derrière les dents. Cette image fait référence à une légende chinoise célèbre, celle du Bouvier et de la Tisserande. Il en existe bien sûr différentes versions, mais en substance :
Un bouvier rencontre une fée tisserande, en tombe amoureux, l’épouse… Ils ont bientôt deux enfants. L’Empereur de Jade se fâche tout rouge : une fée n’épouse pas un bouvier ! et il fait enlever la tisserande qui retrouve le Ciel, abandonnant son époux sur terre. Le couple séparé est désespéré. Ému, L’Empereur décide finalement qu’ils seront autorisés à se revoir chaque année, le 7ème jour du 7ème mois lunaire. Chaque année donc à cette date, des pies arrivent en nombre et forment un pont reliant les deux rives du Ciel et de la Terre, afin qu’ils puissent se rejoindre.
Allez, au travail, on apprend par cœur sa petite poésie pour s’envoler comme l’hirondelle vers les lointains nuages…
"Presse-toi de faire vite
ce qui ne presse pas,
afin de pouvoir faire lentement
ce qui presse".
Pour répondre à une question posée sur cet enchainement particulier par un pratiquant, voilà un bref article sur le 12 mouvements.
Le titre est trompeur : on pourrait croire que chaque mouvement concerne un méridien, puisqu’il y en a 12 aussi ! Ce serait trop facile !!! Et bien non, pas du tout. Beaucoup de choses se travaillent en même temps, comme toujours. D’ailleurs les indications que Xiao Long vous donnera dans la suite ne représentent que l’essentiel, les mouvements sont très complets et ont de nombreuses fonctions. Il n’est pas utile de les connaitre toutes, on risquerait de disperser son attention. Il faut juste suivre un fil rouge…
Cet enchainement reprend 12 mouvements extraits de formes existantes. C’est un enchainement global fondé sur des étirements pour se relaxer et en même temps stimuler la circulation énergétique dans les 12 méridiens. Son rythme est très lent pour favoriser une meilleure concentration et une meilleure circulation énergétique.
Mouvement 1 : Le souffle originel éveille la vitalité
On fait circuler dans les méridiens des bras, on renforce Cœur et Poumon, on régularise le Triple Réchauffeur. Concentration sur 4VC.
Mouvement 2 : Les 2 poissons se suspendent à la pagode
On régule Rate/ Estomac. On se concentre au Dan Tian.
Mouvement 3 : Le vieux cheval se repose à l’écurie
On favorise Cœur et Poumon et on régule le Triple réchauffeur. La concentration est sur 3P.
Mouvement 4 : Tirer à l’arc à 100 pas sur la feuille du cyprès
On tonifie le Rein. On se concentre sur 4VG, Ming Men.
Mouvement 5 : Chasser la poussière de ses bottes
Tonification du Rein. Concentration sur Ming Men.
Mouvement 6 : Le rhinocéros regarde la lune
On détend la nuque et le dos, on renforce les méridiens Yin/Yang des bras. On tonifie le Rein. La concentration est sur Ming Men.
Mouvement 7 : La fleur de lotus s’ouvre sur l’eau
On fait circuler dans les 12 méridiens. La concentration est sur 9P.
Mouvement 8 : Le coq d’or annonce l’aube
On tonifie le Rein. On harmonise l’axe Eau/Feu. Concentration sur Yong Quan, 1R.
Mouvement 9 : L’oie sauvage se pose dans le désert
On régule le Maitre Cœur, on se concentre sur Lao Gong 8MC.
La position racine renforce la circulation des méridiens Yin/ Yang des jambes.
Mouvement 10 : La grue s’envole vers les nuages
Stimule le Rein, la Rate/Estomac. Favorise le chemin de l’eau.
Mouvement 11 : Le phénix vole avec grâce
On travaille sur Vaisseau Conception et Vaisseau Gouverneur. On stimule surtout les points Jing et Yuan des membres supérieurs. On renforce la Rate. On se concentre au Dan Tian.
Mouvement 12 : L’énergie retourne à la source
On se concentre sur Guan Yuan, 4VC, on y rassemble l’énergie ; on tire sur Bai Hui 20VG.
N’oublions pas qu’avant tout, il est important d’être bien dans les mouvements, le ressenti est primordial et essentiel. Pour cela , il convient –si besoin- d’adapter le mouvement pour qu’il soit faisable et correct. Il est important aussi de conserver une concentration, mais légère…
Xiao Long vous souhaite une bonne pratique et espère vous avoir un peu éclairé…
Malgré sa taille,
Une petite cheville de bois
Peut remettre d’aplomb
Une pagode
Les cours de Qi Gong se multiplient et on en entend beaucoup parler, mais… qu’est-ce que c’est exactement ?
On peut se dire que voilà un nouveau phénomène de mode : un nom étrange, que l’on ne sait pas comment prononcer, un petit côté « ésotérique », inexplicable, avec cette énergie dont on vous rebat les oreilles, mais que l’on ne peut définir clairement… une solution au stress, une aspiration à la sérénité, une panacée aux maux de notre temps ? Voici quelques informations de base sur ce « phénomène »…
Définition :
Difficile dans ce domaine de « faire court », clair et précis…
Le Qi Gong combine le caractère « Qi » qui se traduit par souffles ou énergie. La traduction comme souvent ne peut rendre la richesse et la complexité d’un caractère.
Ce caractère en chinois simplifié: 气 et en chinois traditionnel : 氣 désigne en fait le principe fondamental qui donne forme et anime toute vie. Le Qi est donc omniprésent dans la nature.
Le caractère en lui-même montre de la vapeur (les lignes horizontales en haut) qui s’échappe de la cuisson du riz (en bas, le pictogramme Mi). Le Qi est un souffle subtil, un souffle vital, une énergie vitale… C’est le Ki japonais…
Le caractère « Gong » se traduit par exercices, travail, discipline…
Le Qi Gong est donc un travail qui vise à créer une harmonie entre respiration, mouvements lents et esprit calme. Il faut apprendre à respirer (tranquillement, profondément, régulièrement), apprendre à se mouvoir (mieux comprendre son corps, ses limites, ressentir…), apprendre à contrôler son esprit, se (re)centrer.
Illusions :
Panacée universelle ? Il ne faut pas croire qu’une séance de Qi Gong va régler tous vos problèmes en un clin d’œil, au même titre qu’une séance d’abdos ne va pas vous muscler instantanément. Il est question de travail, donc de temps, de persévérance. Il n’y a pas de miracle…
Tout le monde peut faire, c’est facile ? Cela demande un effort physique, rester debout, bouger – lentement- mais bouger. Ce n’est pas de la relaxation, allongé au sol dans la détente...
Le but :
Ce trésor de la culture chinoise propose à l’être de s’épanouir en conservant une bonne santé, en rééquilibrant ses émotions, en reliant esprit et corps.
L’état d’esprit de la pratique:
On ne recherche ici aucune performance. Chacun peut/doit adapter les mouvements en fonction de ses capacités.
Pratiquer le Qi Gong signifie simplement que l’on a pris conscience de certaines choses, que l’on souhaite à présent s’occuper mieux de soi, raisonnablement, en douceur et que l’on est en quête d’un mieux-être.
Cela demandera des efforts et on est disposé à les fournir.
Difficultés :
Laisser « l’autre vie » au vestiaire : on ne consomme pas le Qi Gong à grandes lampées, on n’apprend pas en deux coups de cuillères à pot… On prend le temps. L’esprit est disponible et prêt à se concentrer. Ce n’est pas l’heure de penser aux courses à faire, au mal de dents du petit dernier ou au coup de fil à passer à Tante Mireille…. On est là, ici, maintenant et on verra le reste à un autre moment.
Oublier le regard des autres : la comparaison n’existe pas, il n’y a pas d’objectif à atteindre, pas de pression de réussite immédiate. On fait de son mieux pour atteindre un but qui est le nôtre. La démarche est personnelle, individuelle : on ne louche pas vers le voisin pour voir si sa « Grue » a de plus belles ailes ou si son « Dragon » voltige mieux que le vôtre.
La méthode :
Il existe d’innombrables écoles de Qi Gong, mais le fondement est le même : les exercices –statiques et/ou dynamiques- développent la sensation d’unité entre corps, énergie et conscience (Jing-Qi-Shen). On cherche à renouer avec soi-même et avec le naturel.
La récompense : « Cœur calme et esprit clair »
Un mieux-être, un esprit plus clair et serein (mais pas serin !) qui nous permet de prendre la distance nécessaire face aux tracas du quotidien et aux évènements désagréables ou graves.
Une meilleure connaissance de soi et de ses capacités physiques qui nous permettra de nous ménager et de préserver au mieux notre santé.
Le travail dynamique assouplit les muscles, les articulations et fait circuler le sang et le Qi dans l’ensemble du corps.
"La poule qui crie trop pond moins d'oeufs"
Dans la pratique du Tai Ji Quan, il est important d'avoir une posture correcte. Nous allons vérifier si tout est "aux normes",du haut en bas...
La tête se tient droite et stable, le menton légèrement rentré, comme si la tête était tenue par un fil venu du ciel (ou comme une miss France qui porte un livre sur sa tête?). L’esprit est présent, clair, le cerveau fonctionne, l’œil vivant.
La nuque est droite mais relâchée, on tire un peu sur le fil accroché à Baihui, on ne se crispe pas, on ne fait que gommer la lordose cervicale. Les yeux regardent à l’horizontale, naturellement …
La langue est posée sur le palais, le contact produit de la salive qui est la quintessence des liquides du corps, précieuse, (Jing Ye). Elle nourrit le corps (contrairement à la transpiration, qu’il faut évacuer (Han) pour éliminer les toxines).
Les 2 épaules sont relâchées, baissées, souples, elles retombent, naturelles, légèrement orientées vers l’intérieur, (pas au "garde à vous" !) pour que l’énergie passe les articulations sans blocage, il n'y a alors pas de tension, ni dans la poitrine, ni dans le dos. Tout est équilibré et disponible. On ne ressent aucune fatigue.
Les 2 bras sont légèrement arrondis, remplis, « peng », les coudes ne touchent pas le corps, l’espace entre les 2 fait passer l’énergie et donne de la présence. C’est un peu comme si je défendais "mon" espace...
Les coudes sont relâchés, suspendus, l’articulation n’est pas visible, il n'y a pas d'angles. (Allez y, on essaie, tout de suite!)
Les mains sont naturelles, en « prise de tête » , mais non, cela ne veut pas dire que le Tai Ji Quan est une "prise de tête", cela signifie que les mains sont naturelles, comme si on venait de les poser sur son crâne. Ainsi l’énergie peut atteindre le bout des doigts. Si les mains poussent, le poignet se casse, l’esprit va en bas de la paume qui pousse ou frappe. Les doigts restent naturels.
Le buste est vertical, ainsi l’équilibre est bon pour aller où l’on veut, quand on veut. La position centrale est stratégiquement la meilleure pour pouvoir dégager de n’importe quel côté sans être déséquilibré. Cependant, selon le mouvement, il faut bien respecter le "plein" et le "vide", le yin et le yang, tout en conservant le corps vertical.
La poitrine est légèrement rentrée, pas bombée (du genre: "c'est moi le plus beau!"), pour que le Qi aille dans le dan tian, sinon le Qi monte et le haut du corps est lourd alors que le bas du corps est léger et sans racine.
🌲 Le dos est droit, on se tient "comme un sapin (de Noël?)", pour que le Qi puisse remplir le dos et rayonne vers les côtes : le Qi se diffuse à partir de la colonne vers les mains, les pieds.
L’articulation de la hanche sont relâchées, on est souple et disponible. Toutes les forces passent par là sur le chemin de la terre vers le ciel.
Les fesses ne sont pas sorties ! Le bassin légèrement basculé, (on gomme la lordose lombaire), s’il y a cambrure, il y a perte d’énergie, rupture du circuit énergétique.
Les jambes sont présence et stabilité, le Qi et le sang y circulent librement, la force part du talon, remonte par les articulations vers le haut.
Les genoux sont droits, jamais décalés par rapport aux orteils, sinon vos articulations ne vont pas apprécier!
Les pieds "accrochent" le sol, ils sont notre ancrage; ce sont les racines de l’arbre (que nous sommes). Ancrage est un mot clé. Notre équilibre en dépend!
🙄Vous me direz: "Si je dois vérifier tout ça avant de me lancer, je ne vais jamais démarrer!», mais en réalité le plus souvent le corps se cale tout seul, il n'y a qu'à être attentif à certains paramètres. Tout va ensemble, le corps est une entité.
Si la posture est naturelle, confortable, alors elle est correcte. Si elle convient à notre morphologie, c’est la bonne.
La base : c’est l'axe Terre/Ciel: Racines / Bai Hui.
Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.
Si vous voulez pratiquer le Tai Ji Quan ou le Qi Gong, allez sur le site de l'association Feng yu Long où vous trouverez toutes les informations nécessaires.
https://www.taijiqigongevreux.com/
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