Bon, je sais, les titres en anglais, ce n’est pas très bien vu de certains… Mais, bon… de temps en temps, on peut bien rafraichir un peu nos connaissances en langues étrangères !!!
D’ailleurs en ce qui nous concerne, ce serait plus « bouge ton centre » que « bouge ton corps ».
Ceci donc pour vous dire : faire du Tai ji quan, ce n’est pas jouer au sémaphore, corps droit et rigide et bras qui s’agitent en tous sens. Je caricature, je vous rassure, mais l’image de base reste valable.
Notre culture occidentale met actuellement en valeur le corps mais dans le mauvais sens : il faut être beau en dehors, bouger "en dehors"… on s’attache à la décoration, mais pas aux fondations (c’est d’ailleurs la même chose pour la construction des maisons actuellement, tendances mais on ne regarde pas trop si le tout est solide).🏛
Pour entrer vraiment dans nos disciplines, que ce soit le Qi gong ou le Tai ji quan, il faut apprendre à penser autrement et à bouger autrement, à bouger "du dedans".
Il faut partir du centre vers les extrémités et non l’inverse.
Or souvent, ce sont les bras qui font le mouvement, le corps ne participe pas. C’est ce que l’on appelle « être désuni », il n’y a pas d’harmonie entre le corps et les mouvements des bras et des jambes.
Peut-être a-t-on l’impression en contrôlant nos bras que l’on contrôle le mouvement ?
Peut-être aussi sommes nous inhibés, mal à l’aise avec des mouvements amples, plus habitués à être discrets ?
Peut-être sommes nous tellement focalisés sur le « comment faire » que l’on oublie le « faire » tout simplement ?
Bien sûr, lorsqu’on découvre une nouvelle technique, notre cerveau est en surchauffe ! 🙃
Notre souci légitime est de bien faire, nous voulons tout décortiquer avec précision sans omettre aucun détail… (Ou est mon bras gauche ? où est passé mon pied droit ?, mince… j’ai oublié de respirer !).
Mais, cela nous fige en réalité. Le « trop penser », nous rend plus raides, souvent le regard dirigé vers le bas, ce qui va empêcher le mouvement de se « déployer », parce que le corps se replie vers l’intérieur et la respiration est moins aisée.
Il faudrait regarder, non pas comment les bras bougent, mais comment le corps bouge. Car les bras suivent le corps, on peut en déduire que si le mouvement du corps est correct, les bras vont s’ajuster naturellement.
Cela n’est pas facile au début. Mais, même si nous sommes concentrés sur nos bras dans la phase d’apprentissage de la technique, une fois que le mouvement nous est devenu plus familier, il faut apprendre à le laisser faire, à le laisser partir du centre. Lâcher la tête ☁ et se faire confiance, regarder droit devant, respirer largement et libérer notre centre.
Ce qui va aider notre technique et donner la bonne impulsion à notre centre, ce n’est pas le « comment faire », mais le « pour quoi faire ».
Si on connait le « pour quoi faire », nous n’aurons plus besoin du « comment faire », parce qu’il va s’imposer tout seul, naturellement.
De l’intérêt du travail à deux qui va permettre de visualiser la finalité de la technique. De l’intérêt du travail de tui shou (ben, non ce n’est pas juste tourner des mains en rond en papotant…) qui permet de libérer le centre et d’apprendre à l’utiliser.
Nos mouvements, que ce soit en Qi gong ou en Tai ji quan, sont fondés sur les cercles et les vrilles qui ne sont réalisables que si le centre est mobilisé, que si le centre est à l’origine du mouvement. Ce sont ces cercles et ses vrilles qui font notre force et qui permette à l’énergie de circuler.
Bref, cela demande un effort au début, mais nous allons beaucoup y gagner : en efficacité, en amplitude, en sérénité, en fluidité, en bien-être…
Xiao Long est très vexé, car il a entendu dire que l'éventail c'était "pour faire joli" et que ça n'était pas une arme!
Il a passé la nuit à lisser ses pinceaux, à préparer son encre et à méditer sur la question...
L’histoire :
Ce bel objet a une histoire qui remonte à … très loin ! et certains ne le considèrent pas comme une arme, mais comme un bel objet « décoratif ».
Son origine se situerait dans la région de Yushan (province du Sichuan) où l’on trouve des représentations sur des théières en bronze datant de 481 – 221 av. J.-C … même si on peut affirmer que ceux-ci étaient connus en Chine antérieurement.
L’un des huit immortels, Zhong Li Quan, possède un éventail en plumes. On le représente souvent tenant une pêche et un tambour.
Déjà sous la dynastie Jin (265-420), on parle d’éventail. À l’époque, les éventails sont rigides et en plumes (pensez à l’éventail du stratège dans le film « Les Trois Royaumes », une aile d’oiseau. ; il vaut mieux éviter de cependant, les oiseaux sont tout de même plus beaux dans le ciel !).
Le caractère chinois désignant l'éventail est composé du caractère de la demi-porte (户) , on y retrouve la monture rigide, et du caractère des plumes (羽).
Les plus anciens découverts et conservés jusqu’à aujourd’hui sont en bambou. C’est sur le site de Mawangdui à Changsh dans le Hunan que l’on en a trouvé.
On a aussi connaissance d’éventails montés sur ivoire, sur ébène, sur écaille de tortue… Soie, papier et feuille d’or participaient aussi aux créations les plus nobles. Leur utilisation première était bien tout simplement de maintenir l’air frais et d’écarter la poussière. Les éventails sont alors des écrans fixes.
Des archéologues ont mis à jour des vestiges d’éventail en os, nacre, écaille, plume, bambou, en papier huilé ou en tissu précieux, dans la province du Hubei à Jiangling.
L’éventail symbolise aussi le pouvoir impérial, celui des mandarins et de ceux qui ont gagné l’immortalité. Il était donc couramment utilisé lors de cérémonies et accompagnait parfois son propriétaire dans la tombe.
Bien plus tard, apparaissent les éventails pliables, il en existe de tout « bois »… y compris en bois de santal : parfumé, on les laisse dans les placards la nuit afin de chasser les insectes nuisibles (… qui ne manquent pas d’air de venir nicher dans vos armoires !).
L’éventail plié s’implanta en Chine sans doute après un petit voyage en Corée.
Plus tard et surtout à partir de la dynastie Tang (618-907) apparait une nouvelle mode : orner son éventail de peintures ou de poèmes. Les éventails avaient une utilité sociale, permettaient de se cacher le visage (pour rire discrètement…), de présenter ou de recevoir un objet, d’accompagner la danse, de battre la mesure, ils étaient aussi offerts en cadeau et servaient à entretenir le souvenir des disparus.
De ce point de vue là, effectivement, les éventails sont simplement »jolis ».
Et l’arme dans tout ça ?
Apparait aussi pourtant l’utilisation des éventails dans certains arts martiaux (aucun écrit ne permet cependant de dater nettement le phénomène) et dans certaines danses traditionnelles. L’objet s’y prête car il est très esthétique. Du même coup, nombreux sont ceux qui considèrent que l’éventail n’est pas une arme…
Tout dépend de la définition que l’on donne à ce mot. Il est intéressant de remarquer que les « danses » utilisent des armes, éventails, épée, sabre…
L’éventail est en fait un objet utilitaire « détourné », on se sert de ce que l’on a sous la main, de la même façon que l’on se défendrait avec une canne, un parapluie (et en Normandie, on est donc armé toute l’année ! ben, non… C’est même pas vrai d’abord !)
D’apparence anodine, on peut utiliser l’éventail comme un bâton court et donc frapper ou bloquer. Et on le sait, il peut arriver qu’un éventail rebelle reprenne sa liberté et se retourne contre son propriétaire… Une arme « autonome » alors qui ne s’adresse pas seulement à votre adversaire donc !!!
Maitre Wang Yen Nien (1914-2008) disait que l’éventail est une arme « saisissante ou surprenante ». Il surprend par le bruit lorsqu’on l’ouvre. Il peut masquer une attaque de poing, tenir à distance. Il peut parer ou détourner une attaque en « capturant » l’arme de l’adversaire. Il pique (et des deux côtés !). Il tranche (avec le fil… du tissu !) : on est bien capable de se couper tout seul avec une feuille de papier !!! Et … (voir divers films chinois) c’est aussi une arme de jet. Y cacher des lames et en faire un boomerang est possible… au cinéma. Dans la réalité, j’ai encore un petit doute…
L’éventail propose tout un (éventail ?non, trop facile ! )- choix de techniques : on y retrouve des techniques de l’épée, du sabre, de la lance, des mains nues… et quelques autres inédites spécifiques à lui-même.
Au Japon existent également deux sortes d'éventails, le « sensu » qui se plie et « l’uchiwa » en bambou, rond, qui ne se plie pas. L'inventeur du « sensu » au VIIe siècle aurait été inspiré par les ailes des chauves-souris(!), moins glamour que l’aile d’aigle, mais c’est une aile quand même.
L’éventail « martial », repliant serait une invention japonaise du VIIIème siècle, importé en Chine un siècle plus tard.
On faisait au Japon la différence entre le « gunsen », éventail de guerre en acier qui servait aussi sur le champ de bataille pour communiquer des instructions aux troupes et le « tessen » plutôt réservé aux femmes.
Il est probable aussi que l’éventail permettait aux guerriers et nobles d’être « armés » constamment : lorsqu’il était nécessaire d’abandonner ses lames pour pénétrer à l’intérieur d’une demeure, l’éventail restait autorisé. Porté à la ceinture, il pouvait servir à se défendre…
On parle même de duels gagnés, éventail de fer contre épée !
Mais, importé en Europe au XVIème siècle par les portugais, l’éventail reste pour nous un simple accessoire de mode (ou pas !).
Et pour nous, quel est son intérêt ?
Du point de vue de la santé, la pratique de l'éventail en Tai ji stimule tous les méridiens du corps, et permet une amélioration de la circulation énergétique dans le corps. Il a un caractère très tonifiant, et est connu pour favoriser la vigueur et la joie.
L'éventail serait, pour certains, lié à l'élément Eau, pour d’autres au Feu…
Les mouvements très précis, fluides et spiralés de l'éventail sont très esthétiques et artistiques : leur pratique développe une maitrise de l’équilibre, de la force, de la souplesse, de la respiration et de la mémoire.
L'éventail en bambou que nous utilisons pour nos enchainements semble fragile et inoffensif et pourtant, il peut servir d'arme (que si!).
Un éventail fermé, en métal, et même en bambou permet de bloquer une attaque, et de frapper comme un bâton court (on y retrouve d'ailleurs ici les techniques que l'on connait aussi pour l'épée).
Dans nos enchainements, qu’il s’agisse des Kung fu shan de Maitre Li Deyin ou des taolu de Maitre Zhang guang de, nous utilisons toutes les techniques évoquées plus haut, c’est en imaginant ces techniques que l’on va donner un peu de « corps » à nos enchainements :
Piquer avec les bouts, et si le coup est porté au bon endroit – la connaissance des points vitaux essentiels est peu commune mais n'est sans doute pas superflue pour une réelle efficacité) cela peut être très douloureux.
L’éventail ouvert peut servir à masquer une attaque de poing ou de pied par exemple. Il permet aussi de se protéger ou de tenir à distance l'adversaire lorsqu'on l'ouvre devant soi, horizontal ou vertical.
On peut frapper ou dévier un coup avec le "plat" de l'éventail.
On peut aussi utiliser son tranchant pour couper: c'est ce que l'on a le plus de mal à imaginer, il faut l'admettre... Encore que l'on puisse se couper avec une simple feuille de papier!
Bref, on peut garder son adversaire à distance, dévier ses attaques (il finira bien par se décourager!) et le blesser (il aura au moins quelques bosses...) ou le désarmer.
Il est important pour nous de tester à deux ces techniques, et de les avoir en mémoire lorsque l’enchainement se déroule- sans quoi… l’enchainement ne sera qu’une danse (une « jolie danse »)
Maintenant qu’il est établi que la pratique de l’éventail a une dimension martiale, vous pouvez, Messieurs, vous mettre à l’éventail sans hésitation !!!
Le 10 septembre cette année, était fêtée la mi-automne. La date ne cette fête varie selon les années, puisque les fêtes suivent un calendrier soli-lunaire (le 15ème jour du 8ème mois lunaire) et non notre calendrier classique.
La « fête de la mi-automne » (zhōngqiū jié) est aussi appelée « fête de la lune », car le 15ème jour de la 8ème lune, la lune est pleine, particulièrement brillante, plus ronde, et plus belle que les autres jours de l'année (quand on peut la voir!).
La pleine lune est symbole de réunion familiale, ainsi cette fête est aussi appelée "fête de la réunion".
Une légende (entre d’autres...) court sur cette nuit de la mi-automne, la légende de Chang'e (ou Heng-e 姮娥) :
Autrefois, la Terre était entourée de 10 soleils illuminant tour à tour la Terre. Un jour, les 10 soleils apparurent en même temps et occasionnèrent sècheresse et ébullition des mers!
Hou Yin, courageux et habile archer, décrocha du ciel avec ses flèches 9 soleils! Il sauva ainsi la terre et...devint roi! Mais il se comporta comme un tyran et vola l'élixir de longue vie de la Reine Mère céleste, il voulait régner éternellement. Mais, c'est son épouse Chang'e qui le but pour sauver la Terre des lois tyranniques de son mari.
Chang'e sentit alors son corps flotter dans l'air et s'envola jusqu'à la lune. On dit qu'en observant bien la lune, on peut apercevoir Chang'e dans son palais de jade, Guanghangong (廣寒宮)
Sur la lune, vivrait également un lapin apothicaire et pour cette raison de nombreuses images représentent Chang’e accompagnée d’un lapin blanc.
On dit aussi que cette fête remonterait à la dynastie des Tang (618-901). Les frontières du nord étaient régulièrement attaquées, l’empereur Li Shimin donna l’ordre au général Li Ning de mettre un terme à ces agressions. Il revint victorieux le 15e jour du 8e mois de l’année. On dit que c’est pour célébrer cette victoire, qu’un gâteau rond comme la lune fut créé…
Ainsi traditionnellement pour la fête de la mi-automne, on mange des gâteaux de lune (yuè bǐng 月饼) et les anciens racontent aux plus jeunes des histoires sur la lune.
Ces gâteaux (que l'on trouve aisément toute l'année à Paris 13ème – c’était notre pause publicitaire) sont parfois fourrés à la purée de graine de lotus, à la noix de coco, au pavot, à la pâte de haricot rouge, aux dattes… et décorés sur le dessus de sinogrammes ou de symboles de bon augure.
On en trouve aussi fourrés avec un œuf de cane. L’œuf, bien au centre du gâteau, n’est pas sans rappeler la lune bien sûr !
À Hong Kong , ces pâtisseries symbolisent aussi le soulèvement contre les Mongols au XIVème siècle : pendant le conflit, les rebelles communiquaient en dissimulant des messages dans les gâteaux de lune (ancêtres des « biscuits chinois » à proverbes ?). Les Hongkongais fabriquent pour l’occasion des milliers de lanternes de toutes formes avec lsquelles on déambule pour égayer les soirées.
Xiao Long s'y connait bien en gâteaux de lune!!! Et les expérimente chaque année avec plaisir…
Pour déterminer scientifiquement lequel aura vos préférences, il vous faudra malheureusement… tous les goûter !
Parlons encore un peu de 中秋节zhōngqiū jié !
Cette fête est également très populaire au Japon, où l’on mange alors des mochi, à base de pâte de riz gluant (et c’est très bon, même si, a priori, le terme « riz gluant » ne fait pas envie…)
Au Laos aussi, ainsi qu'au Vietnam, la lune est fêtée avec chants et danses et autres réjouissances...
Cette fête est une des plus importantes en Chine avec celle du nouvel an et celle des bateaux dragons. Les défilés de dragons d’ailleurs ne sont pas absents de cette fête de mi-automne :
En 2012 , un dragon de 67 m de long, décoré de baguettes d’encens (fumer ne tue pas les dragons !) circulait dans les rues du village de Tai Hang.
Cette coutume remonte au jour où, il y a plus d’un siècle, un typhon ravagea le village. Les habitants durent, en plus, tuer un vilain python qui en avait profité pour s’installer là et dévorer leurs bêtes. Et, pour faire bonne mesure, une épidémie de peste se déclara!
Le devin interrogé décréta que ce python était le fils du roi Dragon : pour que l’épidémie cesse, un immense dragon de paille couvert d’encens fut construit par les villageois qui le firent danser trois jours durant pour se faire pardonner… Et cela a fonctionné à merveille: la peste disparu !
Comme pour le jour de l’an, la télévision chinoise propose un grand gala qui souvent dure plus de deux heures pour que la fête soit complète.
C’est déjà l’automne et bientôt nous allons en consommer des quantités, des vertes, des rouges, des jaunes. Il y en aura pour tous les goûts : les pommes
Le pommier est originaire d'Asie centrale, de la région d'Almaty au Kazakhstan plus précisément.. Elle arriva par la route de la soie chez les Arabes, puis chez les Grecs et les Romains. Consommée depuis 3000 ans en Chine la pomme est un symbole de Paix, de bonne santé et d'harmonie familiale dans la maison.
Une des raisons de cette symbolique vient le fait que le mot pomme 苹se prononce píng , de la même façon que le mot Paix: píng 平.Il est donc logique, que ces homonymes aient fini par « fusionner ».
De nos jours encore on aime bien porter une pomme en pierre semi-précieuse comme le jade ou le cristal, mais aussi en placer sur les tables des pièces communes de la maison comme la cuisine, la salle à manger ou le salon, pour symboliser la paix domestique, l'harmonie familiale.
La pomme par contre n’est pas de mise en cadeau pour un malade, car « bìng » signifie malade et si proche de píng que ce serait une allusion désagréable.
La fleur du pommier est un symbole de beauté féminine (Et pourtant, nous ne sommes pas toutes des pommes...).
La fleur rouge du pommier sauvage est symbole de bon augure, de joie.
... Dans tous les cas, n'oubliez pas d'en manger (selon la règle du "5 fruits et légumes par jour"), mais si possible sans pesticides... ce malheureux fruit étant l’un des plus (mal)traités !)
Avant de renouer avec nos articles sur la technique et avant de nous replonger dans la grisaille automnale (elle viendra, elle viendra...), prenons un peu de couleurs... un peu de bleu !
Dans la Chine ancienne le bleu était la couleur affectée aux morts (ça commence bien!), symbole des âmes des défunts.
Lao Zi écrivait :
"Le Tao est le principe du ciel et de la terre ; les deux modes d’être du Tao sont sa nature insaisissable et sa nature corporelle phénoménale ; ensemble, on les nomme "bleues", ou "incompréhensibles", "bleues et encore bleues", ou incompréhensibles au dernier degré".
Je crains que ce texte ne soit bleu aussi, à la première lecture en tout cas...
Le bleu symbolise parfois le Tao, la Voie sacrée, l'insondable des êtres...
Dans la tradition bouddhiste tibétaine, le bleu est la couleur "de la Sagesse transcendante, de la potentialité et en même temps de la vacuité, dont l'infini du ciel bleu est une image possible".
Le Bleu, 蓝 (lán), est aussi la couleur du yin ne l’oublions pas, même si nous sommes habitués à voir cette représentation du yin/yang en noir et blanc, le noir n’est pas noir… mais bleu sombre, lié à l’Eau, au Rein...
Pourtant le bleu est souvent considéré comme un bleu/vert : 蓝 est formé de 3 composantes : l’herbe (en haut, les deux petits « brins ») et l’herbe n’est pas bleue (ou alors juste après le passage des pesticides ☹). On y trouve ensuite une lame, couteau ainsi qu’un récipient… Mais globalement sa symbolique est positive.
Mais, car il y a un mais – quelle règle n’aurait pas d’exception, je vous le demande ?- pour les personnages de l’opéra, le bleu n’est pas positif du tout, il symbolise alors la ruse, la méchanceté !
Sur un plan général pour nous, le bleu serait couleur de la guérison ( ?), de la confiance, de la vie ; il favoriserait la contemplation, la passivité, la méditation, le repos...
Ne nous posons pas trop de questions, et profitons encore de cette fin d'été, sur une chaise longue, admirant le ciel ...bleu?
Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.
Si vous voulez pratiquer le Tai Ji Quan ou le Qi Gong, allez sur le site de l'association Feng yu Long où vous trouverez toutes les informations nécessaires.