Cette exposition vaut le détour, elle retrace bien et clairement l’histoire de ce breuvage à travers le temps et l’espace.
Accueillis par une « tonne de thé » de l’artiste Ai Wei Wei, un cube de thé compressé (un peu surdimensionné par rapport à ma tasse habituelle pour un
usage direct…), les visiteurs découvrent peu après un témoignage filmé d’un maitre de thé. Née à Taiwan, Maitre Tseng sait décrire de façon étonnante le thé, ses parfums et ses saveurs. Ensuite
vient l’exposition des différents ustensiles nécessaires à la préparation des thés qu’ils soient bouillis, battus ou infusés… moulins à thé, gobelets, théières, des plus simples aux plus
compliqués, des plus dépouillés aux plus chargés.
Il est regrettable, une fois de plus, d’être interdit de photos : on comprend bien qu’il existe des catalogues sur l’exposition et qu’ils sont à vendre… mais tous les objets n’y figurent pas ! Bref, Xiao Long boude, car ses préférés ne sont pas présents dans ce mini-catalogue.
Mais un petit gobelet de Thé Guimet (thé crée pour l’occasion par le « Palais des thés ») lui a mis du baume au cœur. Au-delà de
l’aspect publicitaire (certain), le Palais des thés proposait dans de petit bols blancs différents thés sous forme de feuilles, à palper, sentir, regarder… très agréable et instructif ! On
pouvait ainsi découvrir l’aspect concret du thé.
Après cette promenade au pays du thé, Xiao Long avait rendez-vous avec son cousin japonais
Hiryuu qui l’avait convié à un atelier « cérémonie du thé ». Tatamis, aimables japonaises, matcha… tout en délicatesse et finesse. L’art du thé est l’art du temps, chaque geste est
lent, précis, harmonieux.
On prend le temps de purifier, de poser chaque ustensile à sa place, se préparer le thé, de poser le bol, de boire le thé après avoir croqué de jolis morceaux de sucre en forme de rose, de poissons, de feuille présentés sur une serviette décorée, kawaii !
On est bien loin de l’expresso avalé sur un coin de table !!! Pour vous consoler, sachez que seulement 2% de la
population japonaise pratique cette cérémonie, il semble que s’installer ainsi à genou pendant… un temps certain ne soit plus du goût des articulations japonaises modernes !
Si vous passez par là et que la lumière est encore éclairée…
PS : N’oubliez pas d’aller voir l’exposition Hokusai proposée au dernier étage, le portrait de mon cousin Hiryuu vous y attend !
Voir ALBUM "THE A GUIMET"