Après Lan Che Wei, nous sommes en Gong Bu (pas de l'archer), poids sur la
jambe droite (en avant). On passe le poids sur la jambe arrière (la gauche donc!), puis le poids du corps revient dans la jambe droite: le pied gauche se rapproche et se place, pointé, à
côté du pied droit.
Pour simplifier, on se balance d’un pied sur l’autre…
Les mains : Ah oui ! Les mains... Car, il n’y a pas que les pieds… les mains aussi ont des choses à
faire !
Lorsque le poids du corps se replace en
arrière, la main droite part en arc de cercle par le bas, continue sa route en arc de cercle pour se replacer sur la droite en « crochet », poignet cassé, doigts réunis, (Gou), sur la droite, à hauteur de l'oreille. Pendant ce temps, la main gauche s’active aussi et part en
arc de cercle, par le bas, avant de se replacer à hauteur de l'avant-bras droit.
Accessoirement, on évite l’apnée : on inspire...
Épisode II :
Le bras gauche s'ouvre, s'éloignant de la poitrine, en arrondi alors que le
pied gauche (qui était en léger appui sur sa pointe) se soulève et se repose en avant (sur l'axe de déplacement donc) par le talon.
Et ENFIN, on déroule le pied gauche, pour terminer en Gong Bu, plaçant la
paume gauche vers l'extérieur comme pour pousser. On expire.
Points clés :
Pour une belle
stabilité :
· Garder le corps vertical.
· Conserver l’écartement de hanches pour l’épisode II.
· Coordonner le déroulé du pied gauche et le déroulé de la main qui pousse (éviter d’être déjà en appui
avant alors que la main n’a pas encore poussé !)
Pour ne pas
« loucher » :
· Le regard suit les mains, cela ne veut pas dire que l’on regarde sa main ! Les yeux voient et suivent les trajectoires des mains (à gauche, à droite, devant), mais ne fixent pas les mains, on regarde un peu
au-dessus – ce qui permet aussi de ne pas baisser la tête et de bien garder l’axe du corps.
Et martialement parlant?
Ce ne sont pas les interprétations qui manquent : ce serait plutôt le
temps pour les expérimenter sur le « terrain ». Le plus souvent le nom « simple fouet » est interprété comme suit : le corps est un « bras », qui va donner l’impulsion au « fouet » qui est le bras (on suit toujours
derrière ?). La main en crochet est le bout de la lanière…
Xiao Long propose d'interpréter le crochet de la main en blocage/saisie ou en
frappe.
Si l'on saisit de la main en crochet, on peut ensuite frapper ou pousser de
la main ouverte en avant, sous l'aisselle (par l'extérieur), au plexus (par l'intérieur).
Si l'on pare et dévie une attaque de la main ouverte, le crochet peut servir
à frapper au visage, à la gorge...
(Attention : ne pas oublier qu’un partenaire est précieux et rare !
Ne tapez pas trop fort sur le vôtre… surtout qu’après – dans la phase deux, c’est vous qui allez servir de punchingball!)