Une fois la crinière de notre monture soigneusement caressée et par deux fois(!), voilà qu'apparait la grue blanche, une grue qui bat des ailes (et non de l'aile!!!)
Difficulté avec cet animal: le demi-pas.
On a souvent tendance à faire un pas (complet) et à caler le pied gauche juste derrière le pied droit. Et là, on est bien obligé de battre des ailes pour tenir en équilibre! Mais cela manque singulièrement d'élégance... pas digne d'une belle grue chinoise!
Il faut donc se contenter d'effectuer un vrai demi-pas, afin de rester bien stable et pour pouvoir confortablement "s'asseoir" sur sa jambe arrière.
Problème, enfin, non, petit soucis N°2: le pas vide.
Une fois que l'on est bien "assis" et alors seulement, je libère le pied avant, le soulève doucement et repose le pied, impavide, en pas vide (Xü Bu). Et s'il est vide... il n'est pas plein (!), le poids du corps reste entièrement sur la jambe arrière (et l'on redécouvre certains muscles à l'occasion?).
La taille est un élément vital dans le battement d'aile de la grue. Le mouvement des bras part de la taille, ce qui donne l'amplitude nécessaire au mouvement pour battre des ailes avec aisance.
Enfin, voilà un oiseau qui souffre souvent du syndrome du "yoyo":
Au cours de ces déplacements de pieds, de poids sur les pieds, droit, gauche... le volatile est enclin à utiliser ses pattes comme des ressorts et monte par-ci, descend par
là... Et l'on se pose une question: la grue aurait-elle un coup dans l'aile?
On pensera alors à bien choisir sa "hauteur" de pratique, afin de pouvoir rester toujours au même niveau et éviter des oscillations dignes de l'encéphalogramme de Xiao Long le jour du blog!
Regardez bien attentivement la photo et cherchez l'erreur!
c'est la grue blanche du 24 et non du 16, elle se fait de l'autre côté; prenez un miroir pour la voir dans le bon sens ou retournez vous, ou peut-être la tête en bas???