On pourrait se dire (à tort…) que l’on n’a pas besoin d’échauffement avant de pratiquer : à la vitesse où l’on va, comment se froisser un muscle !
Alors, voilà une explication au temps d’échauffement de début de séance : l’adénosine tri phosphate... Ben, voyons, mais c’est bien sûr !
Cette molécule plus connue sous le nom d’ATP (en effet, cela change tout !) est la source d’énergie du muscle et elle ne se stocke pas. En quelques secondes, hop, le muscle épuise sa réserve. Pour en produire, le muscle respire ou … fermente (façon choucroute ?).
Si l’on s’échauffe, le travail musculaire est graduel et le muscle « respire ». Si le muscle est froid et qu’on lui demande un gros effort, la respiration seule ne pourra lui fournir assez d’énergie et il va fermenter. Il produit alors de un peu d’ATP et beaucoup d’acide lactique : de là la fatigue musculaire, les bobos et les courbatures. Respirer est donc fondamental et la mise en mouvement progressive aussi !!!
NB : En Tai Ji Quan, nous développons des muscles « lents » : on ne deviendra dons jamais M. Muscle (ou Mme !). Les muscles sont fins.
Néanmoins nous faisons fonctionner tous nos muscles et pratiquons une sorte de « sport » complet souple contrairement à ce que certains pourraient penser en nous voyant faire : nous travaillons notre « physique »… et pas que !