Petit conte zen à méditer...
Un maitre et son disciple dégustent paisiblement un melon.
Le maitre demande alors:
« Comment trouves-tu ce melon, a-t-il bon goût ? »
« Oui, très bon goût ! »
« Mais qui a bon goût ? Le melon ou la langue ? »
Le disciple réfléchit sérieusement, puis dit :
« La saveur vient de l’interdépendance, il y a le goût du melon et la langue … »
Le maitre, en colère, l’interrompt aussitôt:
« Idiot ! Triple idiot ! Pourquoi compliques-tu ton esprit ? Ce melon est bon. Voilà tout ce qu’il y a à en dire ! »
Les pensées personnelles limitent, catégorisent et compliquent.