Dans le gout mordant du radis
Je sens
Le vent d’automne
Matsuo Bashô
Dans le gout mordant du radis
Je sens
Le vent d’automne
Matsuo Bashô
Tao Yin ou dao yin : 导引 signifie « guidage et étirement ». C'est une forme de gymnastique douce chinoise pratiquée dès l’antiquité. Les premières références du Dao Yin se retrouvent dans des textes de 400 av. J.-C.
"Dao" signifie "diriger", au sens de "conduire l'esprit, la respiration et les mouvements", selon des principes précis : esprit calme, respiration profonde et régulière, mouvements justes et fluides.
"Yin" signifie "tirer", "guider", dans le sens d'"effacer les tensions dans le corps et l'esprit".
Peuvent y être associée à des exercices respiratoires (tǔnà /吐纳) , des exercices de concentration mentale (cúnsī 存思) et une technique d’acupression (diǎnxué 点穴).
C’est l’une des nombreuses pratiques visant à préserver ou à rétablir la santé et à "nourrir la vie" appelées yǎngshēng (养生). C'est l’un des précurseurs du Qi gong actuel. Le Dǎoyǐn est particulièrement liée à la culture taoiste, même s'il est aussi adopté par des moines bouddhistes.
Le terme Dǎoyǐn est mentionné dans le Zhuang Zi qui cite aussi les figures du classique de l'ours (xióngjīng ) et de L’oiseau qui s'étire (niǎoshēn) que l’on retrouve sous les Han dans le Jeu des cinq animaux (wǔqín xì 五禽戏). Un ensemble de quarante quatre Figures de Dǎoyǐn (Dǎoyǐn tú) a été retrouvé dans la tombe N°3 de Mawangdui.
Différentes traditions bien sûr sont apparues au fil du temps : le Dǎoyǐn attribué à deux Immortels de l’antiquité Chìsōngzǐ (赤松子) et Wáng Zǐqiáo (王子乔), la gymnastique respiratoire inventée par le moine Jiànzhēn (dyn. Tang), le dǎoyǐn du moine Guǎngdù (dyn. Song) la série des « huit pièces de brocart » (bāduànjǐn 八段锦) attribuée par la légende aux généraux Zhongli Quan des Han ou Yue Fei des Song et la Méthode Dǎoyǐn des personnes âgées » (lǎorén dǎoyǐn fǎ) créé par Cáo Tíngdòng (dyn. Qing).
Le Dǎoyǐn est pratiqué de préférence en intérieur, isolé du sol par une natte, dans une pièce ni trop vaste ni trop exigüe et de luminosité moyenne, pour préserver l’équilibre Yin/Yang. Le Dǎoyǐn est mentionné dans le Huangdi Neijing, célèbre traité fondateur de la médecine chinoise traditionnelle, comme une bonne méthode pour prévenir, soigner et guérir différentes pathologies. Selon le principe taoïste, sa pratique harmonise l'homme avec le ciel et la nature et lui assure la longévité.
Pour un but thérapeutique, le moment de la journée et la direction à laquelle fait face le pratiquant doivent correspondre à l’élément de la partie souffrante.
SelonTao Hongjing, la période idéale pour tous les exercices est de 1 heure à 11 heures du matin, période où le souffle (qi) est à son apogée. La pratique corporelle qui en découle est poétique et ludique, alliant à la fois symbolisme et connaissance des trajets des méridiens : le Tigre blanc à l'automne, la Tortue noire en hiver ; le Dragon vert au printemps, l'Oiseau rouge en été ; le Phœnix d'or à l'inter-saison.
Tête légère, épaules relâchées, pieds stables dans le sol, dans l'attention plus que l'effort, on cherche à mettre le corps en mouvement, avec calme et fluidité, afin d'effectuer un travail qui apporte souplesse et détente, tout en développant ses facultés de concentration et de gestion du stress.
Les maîtres de la discipline
Aujourd'hui, la méthode du Docteur Mian Sheng Zhu, à Paris, reprend fidèlement ces principes issus de la Chine taoïste et bouddhiste. Sa pratique s'inspire du Huangdi Neijing et plus particulièrement du "Suwen" (chapitre 22).
Mian Sheng Zhu est professeur de médecine chinoise à l'université de Pékin et de Yunnan. Docteur ès sciences humaines à l'université de Paris-Nord, elle est également responsable de l'enseignement du diplôme universitaire de médecine chinoise de la faculté de médecine à Bobigny. Elle a créé la méthode "Zhang Qi Fa Shi Gong".
Zhang Guand De est professeur à l'université d'éducation physique de Pékin. Il a obtenu le prix national de la recherche scientifique en 1992. Il est, par ailleurs, Grand maître des Arts martiaux en Chine, huitième grade de Wushu en 1998. Il a créé, en 1972, le "Yangsheng Taiji" et le "Dao Yin Yin Yang Sheng Gong". Sa méthode, enseignée dans les universités de médecine chinoise traditionnelle, est diffusée actuellement dans plus de vingt pays.
Zhang Jian, son neveu, diplômé de l'université d'éducation physique de Pékin, est l'un de ses plus proches disciples.
Grands principes du Dao Yin:
Concentrer l'esprit-cœur ; régulariser la respiration ; guider et harmoniser l'énergie ; assouplir le corps.
"Le cupide regarde le monde
à travers
le trou carré des sapèques".
Qui n’a pas un jour, utilisé du baume du tigre ? Mais d’où vient le baume du tigre de Aw ?
Voilà un curieux personnage!
Entrepreneur et philanthrope Aw Boon Haw (胡文虎 , pinyin : Hú Wénhǔ , né en 1882 à Rangoon (Birmanie), mort en 1954 à Hong Kong) a créé et commercialisé le fameux "Baume du tigre", appelé souvent "Baume chinois". Fils d'un Birman chassé de Chine, qui exerçait la profession d'herboriste, il développa une grande curiosité pour les plantes médicinales. Il hérita avec son frère de l'officine paternelle et développant les recherches de son père, lança une pommade fortement mentholée censée tout soigner (ou presque) migraines, états grippaux, douleurs articulaires, musculaires...
Ce baume miraculeux fut baptisé "Baume du Tigre" (peut-être un clin d'œil avec son prénom, Wen Hu? Hu signifie "tigre". Même s'il parait que cette recette n'est pas inédite et qu'elle s'inspire largement de celle d'un baume inventé par le médecin et herboriste de l'Empereur (de Chine bien sûr, même si on ne nous dit pas lequel...), Aw eut du succès jusqu'en Chine et à Hong Kong.
Ne reculant devant aucun sacrifice pour faire sa "pub", il ouvrit à Singapour puis à Hong Kong des jardins publics décorés de nombreux tigres, dragons et autres figures mythologiques (Le "jardin du baume du tigre" à Hong Kong, mais oui, ce n'est pas une blague! Un peu kitsch quand même...), il lance même des journaux ("Sing Tao" en 1939 et "Hong Kong Standard" en 1949, il financera aussi de nombreuses écoles en Chine, et se montrera généreux mécène pour les cercles littéraires...
Bref, grâce à ce "miraculeux" mélange de camphre, menthol, clou de girofle, menthe, cajeput, cannelle et j'en passe, tous les pratiquants de Tai Ji Quan peuvent soulager leurs muscles et leurs articulations endolories après les cours d'une intensité fulgurante J (!)… ou s'y préparer...
"Les paroles qui résultent
des cœurs unis
Sont odorantes
comme des parfums".
Confucius
L’échauffement “physique” est une nécessité évidente avant de se mettre à un enchainement. Il n’est cependant pas suffisant, car il faut aussi « échauffer » l’esprit, le mettre en condition pour une meilleure pratique. Une sorte de sas de décompression s’avère nécessaire pour apprendre à laisser le monde tourner au dehors et se re-centrer, se reporter au-dedans.
Les » poèmes » de Me ZHANG Guan De se récitent systématiquement en préparation puis en ouverture de forme. Nous pouvons quel que soit notre « style » les utiliser ou nous en inspirer pour placer le corps et calmer l’esprit.
Avant de commencer un enchainement et après s’être convenablement échauffé –bien sûr- on récite d’abord mentalement le poème suivant :
(En version originale, ou bien juste les sous-titres… au choix !):
BIN BU ZHAN LI
DEBOUT, PIEDS JOINTS,
SHEN ZHONG ZHENG
LE CORPS EST DROIT ET CENTRE
QI SHEN DAN TIAN
L’ENERGIE EST AU DAN TIAN
TI FAN SONG
LE CORPS EST DETENDU, RELACHE
SHE DI SHANG ER
LA LANGUE APPUYEE EN HAUT
TONG DU REN
LA CIRCULATION S’ETABLIT DANS DU(MAI) ET REN (MAI)
JING SHEN NEI SHOU
GARDER L’ESSENCE ET L’ESPRIT AU-DEDANS
Quelques précisions :
REN et DU sont les deux vaisseaux conception (Ren Mai) et gouverneur (Du Mai). La langue, en se plaçant en contact avec le palais, permet de les connecter et l’énergie peut alors circuler librement. La communication est établie.
Ce poème permet de passer en revue les points importants avant toute pratique. C’est une sorte de rappel pour prendre une position de corps correcte et pour orienter déjà l’esprit vers la concentration.
Après cette poésie préparatoire, on récite un second poème. Ce poème d’ouverture donne la clé de la réussite : un cœur calme, un esprit clair… Un avant-goût de la détente que procurera la pratique.
YE LAN REN JING
LA NUIT TOMBE, SILENCE,
WAN LU PAO
OUBLIE LES 10.000 SOUCIS DE LA VIE
YI SHOU DAN TIAN
L’ESPRIT EST AU DANTIAN
FENG QI QIAO
LES 7 ORIFICES DU VISAGE SONT CLOS
HU XI XU HUAN
LA RESPIRATION SE CALME
DA QUE QIAO
LE PONT DE PIES EST DRESSE
SHEN QING RU YAN
LE CORPS S’ALLEGE ET S’ENVOLE
PIAO YUN XIAO
COMME L’HIRONDELLE VOLE VERS LES NUAGES
Quelques précisions :
Les 10 000 soucis : Il n’y en a pas sans doute 10 000, quoique… Les Chinois utilisent ce nombre pour indiquer la multitude.
Les 7 orifices du visage : les 2 yeux, les 2 oreilles, les 2 narines et la bouche sont « clos », on reste à l’intérieur, on ne voit plus l’extérieur, on n’entend plus rien, aucune odeur (!) ne nous dérange, la bouche est fermée. La concentration n’est possible que si l’extérieur ne nous perturbe pas, où que nous soyons, quoiqu’il se passe autour de nous. Il n’est pas facile tous les jours de trouver un havre de paix pour pratiquer, mais le bruit des voitures, du cours de salsa à côté ou la télé du voisin dur de la feuille ne doit pas nous empêcher de nous détendre, même s’il est bien plus facile de se concentrer, seul, au sommet d’une montagne isolée et silencieuse…
Le pont de pies : Cela signifie que la langue est en contact avec le palais, derrière les dents. Cette image fait référence à une légende chinoise célèbre, celle du Bouvier et de la Tisserande. Il en existe bien sûr différentes versions, mais en substance :
Un bouvier rencontre une fée tisserande, en tombe amoureux, l’épouse… Ils ont bientôt deux enfants. L’Empereur de Jade se fâche tout rouge : une fée n’épouse pas un bouvier ! et il fait enlever la tisserande qui retrouve le Ciel, abandonnant son époux sur terre. Le couple séparé est désespéré. Ému, L’Empereur décide finalement qu’ils seront autorisés à se revoir chaque année, le 7ème jour du 7ème mois lunaire. Chaque année donc à cette date, des pies arrivent en nombre et forment un pont reliant les deux rives du Ciel et de la Terre, afin qu’ils puissent se rejoindre.
Allez, au travail, on apprend par cœur sa petite poésie pour s’envoler comme l’hirondelle vers les lointains nuages…
"Presse-toi de faire vite
ce qui ne presse pas,
afin de pouvoir faire lentement
ce qui presse".
Pour répondre à une question posée sur cet enchainement particulier par un pratiquant, voilà un bref article sur le 12 mouvements.
Le titre est trompeur : on pourrait croire que chaque mouvement concerne un méridien, puisqu’il y en a 12 aussi ! Ce serait trop facile !!! Et bien non, pas du tout. Beaucoup de choses se travaillent en même temps, comme toujours. D’ailleurs les indications que Xiao Long vous donnera dans la suite ne représentent que l’essentiel, les mouvements sont très complets et ont de nombreuses fonctions. Il n’est pas utile de les connaitre toutes, on risquerait de disperser son attention. Il faut juste suivre un fil rouge…
Cet enchainement reprend 12 mouvements extraits de formes existantes. C’est un enchainement global fondé sur des étirements pour se relaxer et en même temps stimuler la circulation énergétique dans les 12 méridiens. Son rythme est très lent pour favoriser une meilleure concentration et une meilleure circulation énergétique.
Mouvement 1 : Le souffle originel éveille la vitalité
On fait circuler dans les méridiens des bras, on renforce Cœur et Poumon, on régularise le Triple Réchauffeur. Concentration sur 4VC.
Mouvement 2 : Les 2 poissons se suspendent à la pagode
On régule Rate/ Estomac. On se concentre au Dan Tian.
Mouvement 3 : Le vieux cheval se repose à l’écurie
On favorise Cœur et Poumon et on régule le Triple réchauffeur. La concentration est sur 3P.
Mouvement 4 : Tirer à l’arc à 100 pas sur la feuille du cyprès
On tonifie le Rein. On se concentre sur 4VG, Ming Men.
Mouvement 5 : Chasser la poussière de ses bottes
Tonification du Rein. Concentration sur Ming Men.
Mouvement 6 : Le rhinocéros regarde la lune
On détend la nuque et le dos, on renforce les méridiens Yin/Yang des bras. On tonifie le Rein. La concentration est sur Ming Men.
Mouvement 7 : La fleur de lotus s’ouvre sur l’eau
On fait circuler dans les 12 méridiens. La concentration est sur 9P.
Mouvement 8 : Le coq d’or annonce l’aube
On tonifie le Rein. On harmonise l’axe Eau/Feu. Concentration sur Yong Quan, 1R.
Mouvement 9 : L’oie sauvage se pose dans le désert
On régule le Maitre Cœur, on se concentre sur Lao Gong 8MC.
La position racine renforce la circulation des méridiens Yin/ Yang des jambes.
Mouvement 10 : La grue s’envole vers les nuages
Stimule le Rein, la Rate/Estomac. Favorise le chemin de l’eau.
Mouvement 11 : Le phénix vole avec grâce
On travaille sur Vaisseau Conception et Vaisseau Gouverneur. On stimule surtout les points Jing et Yuan des membres supérieurs. On renforce la Rate. On se concentre au Dan Tian.
Mouvement 12 : L’énergie retourne à la source
On se concentre sur Guan Yuan, 4VC, on y rassemble l’énergie ; on tire sur Bai Hui 20VG.
N’oublions pas qu’avant tout, il est important d’être bien dans les mouvements, le ressenti est primordial et essentiel. Pour cela , il convient –si besoin- d’adapter le mouvement pour qu’il soit faisable et correct. Il est important aussi de conserver une concentration, mais légère…
Xiao Long vous souhaite une bonne pratique et espère vous avoir un peu éclairé…
Malgré sa taille,
Une petite cheville de bois
Peut remettre d’aplomb
Une pagode
Les cours de Qi Gong se multiplient et on en entend beaucoup parler, mais… qu’est-ce que c’est exactement ?
On peut se dire que voilà un nouveau phénomène de mode : un nom étrange, que l’on ne sait pas comment prononcer, un petit côté « ésotérique », inexplicable, avec cette énergie dont on vous rebat les oreilles, mais que l’on ne peut définir clairement… une solution au stress, une aspiration à la sérénité, une panacée aux maux de notre temps ? Voici quelques informations de base sur ce « phénomène »…
Définition :
Difficile dans ce domaine de « faire court », clair et précis…
Le Qi Gong combine le caractère « Qi » qui se traduit par souffles ou énergie. La traduction comme souvent ne peut rendre la richesse et la complexité d’un caractère.
Ce caractère en chinois simplifié: 气 et en chinois traditionnel : 氣 désigne en fait le principe fondamental qui donne forme et anime toute vie. Le Qi est donc omniprésent dans la nature.
Le caractère en lui-même montre de la vapeur (les lignes horizontales en haut) qui s’échappe de la cuisson du riz (en bas, le pictogramme Mi). Le Qi est un souffle subtil, un souffle vital, une énergie vitale… C’est le Ki japonais…
Le caractère « Gong » se traduit par exercices, travail, discipline…
Le Qi Gong est donc un travail qui vise à créer une harmonie entre respiration, mouvements lents et esprit calme. Il faut apprendre à respirer (tranquillement, profondément, régulièrement), apprendre à se mouvoir (mieux comprendre son corps, ses limites, ressentir…), apprendre à contrôler son esprit, se (re)centrer.
Illusions :
Panacée universelle ? Il ne faut pas croire qu’une séance de Qi Gong va régler tous vos problèmes en un clin d’œil, au même titre qu’une séance d’abdos ne va pas vous muscler instantanément. Il est question de travail, donc de temps, de persévérance. Il n’y a pas de miracle…
Tout le monde peut faire, c’est facile ? Cela demande un effort physique, rester debout, bouger – lentement- mais bouger. Ce n’est pas de la relaxation, allongé au sol dans la détente...
Le but :
Ce trésor de la culture chinoise propose à l’être de s’épanouir en conservant une bonne santé, en rééquilibrant ses émotions, en reliant esprit et corps.
L’état d’esprit de la pratique:
On ne recherche ici aucune performance. Chacun peut/doit adapter les mouvements en fonction de ses capacités.
Pratiquer le Qi Gong signifie simplement que l’on a pris conscience de certaines choses, que l’on souhaite à présent s’occuper mieux de soi, raisonnablement, en douceur et que l’on est en quête d’un mieux-être.
Cela demandera des efforts et on est disposé à les fournir.
Difficultés :
Laisser « l’autre vie » au vestiaire : on ne consomme pas le Qi Gong à grandes lampées, on n’apprend pas en deux coups de cuillères à pot… On prend le temps. L’esprit est disponible et prêt à se concentrer. Ce n’est pas l’heure de penser aux courses à faire, au mal de dents du petit dernier ou au coup de fil à passer à Tante Mireille…. On est là, ici, maintenant et on verra le reste à un autre moment.
Oublier le regard des autres : la comparaison n’existe pas, il n’y a pas d’objectif à atteindre, pas de pression de réussite immédiate. On fait de son mieux pour atteindre un but qui est le nôtre. La démarche est personnelle, individuelle : on ne louche pas vers le voisin pour voir si sa « Grue » a de plus belles ailes ou si son « Dragon » voltige mieux que le vôtre.
La méthode :
Il existe d’innombrables écoles de Qi Gong, mais le fondement est le même : les exercices –statiques et/ou dynamiques- développent la sensation d’unité entre corps, énergie et conscience (Jing-Qi-Shen). On cherche à renouer avec soi-même et avec le naturel.
La récompense : « Cœur calme et esprit clair »
Un mieux-être, un esprit plus clair et serein (mais pas serin !) qui nous permet de prendre la distance nécessaire face aux tracas du quotidien et aux évènements désagréables ou graves.
Une meilleure connaissance de soi et de ses capacités physiques qui nous permettra de nous ménager et de préserver au mieux notre santé.
Le travail dynamique assouplit les muscles, les articulations et fait circuler le sang et le Qi dans l’ensemble du corps.
Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.
Si vous voulez pratiquer le Tai Ji Quan ou le Qi Gong, allez sur le site de l'association Feng yu Long où vous trouverez toutes les informations nécessaires.
https://www.taijiqigongevreux.com/
.